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Avatars recadrés 3

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6 avril 2020

06 Avril 2020 Le monde d’après se prépare avec les mêmes que le monde d’avant

Le ministre de l’Economie (la mal nommée) Bruno Le Maire, interrogé ce matin, dit qu’il travaille d’arrache-pied, nuit et jour !

A une économie de guerre ?

Me sont venues à la pensée ces images des chauffeurs des années 1900.

Chauffeurs_du_Santerre_1

Le_Petit_Journal_-_Chauffeurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’oublie pas de citer à chaque phrase, qu’il agit sous l’impulsion du Président de la République et du Premier Ministre. Pauvre chou il n’a donc aucune autonomie, aucune idée ?

 

Une ARS a dit que les fermetures de lits continueront.

On, le ministère, répond qu’il n’est pas temps de le dire. 

N’est-ce pas un jalon pour prévenir ensuite qu’on vous l’avait bien dit ?

Coronavirus : à Nancy, l'ARS compte toujours supprimer près de 600 postes après la crise, les élus et l'hôpital interpellent le gouvernement

Plusieurs courriers ont été envoyés au gouvernement pour faire fléchir la décision de l'État. Le ministre de la Santé a annoncé que le plan était suspendu. C'est une décision qui ne passe pas, à Nancy.

https://www.francetvinfo.fr

 

 

Fermer des lits, je ne suis pas contre. A condition que ce ne soit pas de façon administrative, décision venant du haut, selon un plan concocté par l’ARS avec l’aval des CHU ou CH des villes de préfecture.

Mais pour moderniser, et répartir sur le territoire les compétences. Ne pas faire à nouveau des déserts médicaux à tous les niveaux. Et repenser l’hospitalisation non pas en immeubles industriels, mais en structures permettant de limiter les effets d’une épidémie.

Fera-t-on la prochaine fois, comme cette fois-ci un remplissage des hôpitaux publics sans rien demander aux hôpitaux publics, ou seulement en désespoir de cause ?

Il faut reconnaitre que les dirigeants de cliniques sont moins faciles à manipuler que les directeurs nommés par l’administration des hôpitaux publics, et dont la carrière dépend du bon vouloir administratif, et de leur adhésion aux consignes budgétaires.

Je connais un certain nombre de cliniques qui disposent de services de chirurgie cardiaque, et dont la réanimation dispose du matériel et des compétences nécessaires en réanimation cardio-respiratoire performante. Mais sans doute que la gestion obéit moins la main sur les coutures du pantalon.

Il faut bien reconnaitre que la majorité des cliniques appartiennent actuellement à des grands groupes, qui tout en se plaignant de temps difficiles, se battent pour augmenter leurs extensions par le rachat de nouveaux établissements. Les directions sont souvent choisies pour leur capacité à faire du cash plus qu’a leur tendance à se comporter comme l’Armée du Salut.

J’ai entendu sur Sud Radio une émission qui décrivait la situation dans les Ehpads. Prix de journée astronomiques, surtout à Paris, et manque criant de personnel. Une auditrice intervenante, a voulu défendre les gestionnaires en disant que la pénurie de personnel était imputable à ceux qui ne voulaient pas venir y travailler.

 Ceci après l’intervention d’un infirmier faisant de l’intérim, passant d’un établissement à l’autre, ce qui désoriente d’ailleurs les résidents et complique la tâche de tout le reste du personnel fixe.

Encore une qui n’a rien compris au libéralisme, recherche de l’efficacité et de l’économie pour les autres, mais des profits pour certains, dont beaucoup sont proches du pouvoir. On oublie surtout que si une tâche recherche du personnel compétent, il suffit de le payer. Loi de l’offre et de la demande totalement oubliée dans ces cas-là.

 

On s’aperçoit d’ailleurs en ce moment que ceux qui font concrètement tourner l’économie ne sont pas les ministres et leurs plans sur la comète, ni même les actionnaires, ni beaucoup de télétravailleurs bien à l’abri chez eux, mais surtout ceux qui travaillent physiquement, dans les hôpitaux mais aussi les usines, les centres de distribution et les alimentations, les éleveurs les paysans. Tous ceux que l’on a méprisé il n’y a pas si longtemps.

Je me garderai d’oublier Policiers et gendarmes à qui on a attribué une obole après de nombreux mois de protestation. Essentiellement parce que le pouvoir a eu peur pour ses fesses.

 Mais on a oublié de leur fournir des masques….

(Si quelqu’un comprend la stratégie des masques il doit me le dire !)

 

Notre seul membre de la Commission Européenne (et qui ne fut qu’un second choix), Thierry Breton, disait ce matin avoir déjà, dès son arrivée à la commission commencé une réforme de l’économie libérale. Ah bon ! nous n’étions pas au courant. Qui commande vraiment dans tout ça ?

Et peut-on attendre que ceux qui nous ont mis dans la situation actuelle vont nous en sortir.

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