10 Mars 2020 Bizarre vous avez dit bizarre

Il n’y a pas que moi pour relever les bizarreries de la communication gouvernementale.

Je ne partage pas l’entièreté de l’article suivant, mais il a au moins le mérite de poser quelques bonnes questions

Coronavirus, entre les délires et les enseignements

Il devrait exister une règle pour interdire aux politiques de se mêler de ce qu'ils ne connaissent pas. La France est un pays où ceux qui sont au pouvoir se croient investis d'une mission divine, celle de sauver la nation. Le coronavirus leur en (...)

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Notre président lors de son conseil de guerre a lancé la bataille ! Il doit se rêver en De Gaulle.

Mais le président est bien protégé ! On n’est pas avare de mesures en ce qui le concerne ! Et il continue à rencontrer des gens, non pour les écouter mais pour déclamer. Quel courage.

Coronavirus : les mesures de protection renforcées autour d'Emmanuel Macron

Le chef de l'État ne compte pas arrêter ses déplacements pour autant. Il s'est d'ailleurs rendu mardi matin au centre d'appel du Samu de l'hôpital Necker à Paris. Visites et réunions limitées, vérification des objets touchés par le président... Ce mardi 10 mars, l'Élysée a nettement renforcé les mesures de protection contre le coronavirus autour d'Emmanuel Macron.

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 Il est vrai qu’il ne se rend pas tous les jours à l’Elysée en métro, et sur ses lieux d’exhibitions, en bus.

Ses ministres et collaborateurs directs, comme lui, circulent en voiture de fonction et ne font pas leurs courses dans les supermarchés. Quant à la garde des enfants, le petit personnel y pourvoira.

Doit-on rappeler que, à son âge, le Corona semble bien bénin et qu’en tout état de cause son rôle de rempart symbolique est surjoué. Ah la formation théâtrale ! qui n’a pas bénéficiée au ministre de la culture.

Plutôt que de prétendre vouloir faire rempart de son corps contre une épidémie contre laquelle il ne peut mais, il ferait mieux de se concentrer sur la crise économique et financière qui se dessine, et qui est plus de ses compétences.

Il devrait réfléchir aussi au financement du système de santé français, en particulier public, et qui montre ses faiblesses comme le lui a rappelé un autre neurologue parisien lors d’une de ses visites à l’hôpital public en début de crise. Il pourrait par exemple s’appuyer plus sur ceux qui font remonter les vraies difficultés, plutôt que sur « les collaborateurs zélés » qui se glorifient d’appliquer à la lettre les consignes d’économies intenables et contre productives.

Je rappelle que la France est au deuxième rang des contaminations en Europe, après l’Italie au système de santé en déroute.

Son temps libre pourrait être utilement employé au financement des responsabilités régaliennes de l’état que sont la justice, la police et l’armée, toutes institutions en grandes difficultés.

Ceci plutôt que de privilégier le revenu des (très gros) actionnaires de sociétés privées ses mentors et dont la France est la championne. Le tout sans ruissellement.