25 Juin 2020 Vous avez dit science

Elisabeth Martichoux ce matin ( sur LCI) interrogeant le député Ciotti sur l’audition de Raoult par la commission de l’assemblée sur le COVID séance d’hier.

S’est-elle interrogée sur les conflits d’intérêts des dirigeants de sa chaine ?

Amusant, la dame attaquait Raoult et doutait de la pertinence de ses dires, suggérait qu’il n’avait rien de scientifique dans ce qu’il faisait. Air dubitatif, sourcils haussés et arrondis, yeux emplis d’étonnement. La dame a sans doute un niveau de connaissances médicales des plus performants.

Dommage qu’elle ne soit pas sur le terrain pour prendre en charge de vrais malades.

Son air de maitresse d’école, soulevant les sourcils pour marquer son étonnement de ne pas voir Ciotti douter des dires de Raoult.

Je parle là d’une maitresse d’école de l’ancien temps, ou « la maitresse » avait le savoir et était juge de ce que devaient savoir les élèves et les notaient, oh le crime !

Les « évolutions » de l’enseignement, pilotées par les pédagogues du ministère ont donné les résultats que l’on connait. Les élèves pensent en savoir plus que le prof, et l’important pour eux est de laisser s’exprimer leur « potentiel »! D’où la dérive narcissique de certains.

Le « Canard enchainé » reproduit les nouvelles recommandations du ministère, toujours limpides. On voit que ces gens-là ont des pensées profondes. Les arrière-pensées ne sont pas dévoilées.

Le ministère demande aux présidents d’université, « pour hybrider la formation dans un contexte contraint », de donner leurs propositions à la question suivante : « Pour quel type d’enseignement, de discipline et d’années [une] « heure de cours » en présentiel gagnerait-elle à être dispensée en distanciel [à la rentrée] ». Et le  « Canard » cite le verbiage ésotérique employé dans la suite du texte, sans doute pour éclairer sans doute les ignares de directeurs d’Universités.

La France mourra des âneries des cabinets ministériels. Aussi bien en santé qu’en enseignement.

Vite mettons ces immenses savants au travail utile de terrain.

Mais là la compétence de la dame était limite et à mon avis partiale et partielle.

Pendant ce temps Raoult lui était interrogé par notre pilote de course favori dépassant les 170 sur autoroute Jean Jacques Bourdin comme d’habitude très provocateur quoique totalement incompétent malgré ses probables lectures de résumés préparés par des assistants à la pige et tout aussi peu compétents en recherche.

Au fait le même interrogateur n’a pas fait d’émission sur la limitation à 110 sur autoroute. A ce propos je me demande pourquoi cette commission n’a pas proposé toute circulation automobile ?

J’ai en partie vu et écouté Raoult lors de son audition devant la commission. Il a conforté mes impressions de médecin sur le traitement qu’il a utilisé pour ses patients. Il a agi et non parlé en commission des affaires financières.

J’ai beaucoup aimé le dernier interlocuteur qui mettait en doute sa capacité à donner son avis (celui de Raoult) car n’ayant pas appliqué de « protocole scientifique » comme il aurait dû le faire avec des lots de cobayes que l’on regarde scientifiquement vivre … ou mourir.

La réponse de Raoult fut cinglante. Personnellement si je l’avais reçue j’aurais eu beaucoup de mal à m’en remettre ! Mais je ne mets pas en doute les avis d’un grand clinicien. J’ai plus de doute sur ceux qui bidouillent des modèles, surtout des modèles humains.

Mais il reste des expérimentations à faire, la pandémie n’est pas terminée mais elle se déplace ailleurs dans le monde. Pourvu qu’elle ne commence pas un deuxième tour ! Mais là vous pourrez demander d’être les cobayes de futures études faites par de vrais scientifiques de laboratoires. Vous serez mis dans des groupes et traités par des « protocoles » tirés au sort de façon informatique, mettant en concurrence placébo, Doliprane, antiviraux, antibiotiques ou vaccins plus ou moins en préparation. Bonne chance à vous. Personnellement si je suis encore en vie je préfèrerais être traité par un vrai médecin clinicien responsable devant moi (ou mes pauvres héritiers) du traitement qu’il a évalué et utilisé.

Je rappelle que dans toute guerre, il y a eu juste avant ou juste après l’Armistice signé sur beau parchemin, un dernier mort de la guerre. Sans compter les décès tardifs de ceux qui ont présenté des séquelles létales à plus long terme (pour 14-18 les séquelles dues aux gaz de combat, par exemple). Il en sera de même pour le COVID qui n’attend pas un avis de la DGS pour s’arrêter.

À ce propos il semble de plus en plus évident que ce méchant virus a commencé à sévir depuis plus longtemps qu’on ne le dit, et on a fait comme ces maudits Chinois qui n’ont rien vu.

Maudrux toujours. Et je suis en accord avec lui. J’ai d’ailleurs lu de nombreux rapports dans ce sens, non publiés dans la presse mais dont témoignent des médecins traitants de toutes régions de France.

Confinement ou traitement ? (2)

Suite à de nombreuses constatations et témoignages, tout le monde semble d'accord pour dire que l'épidémie de Covid-19 traînait ici et là dans le monde depuis octobre. Il en est ainsi de tous ces militaires français qui se sont rendus à Wuhan en octobre pour les jeux mondiaux et ont présenté sur place et au retour nombre de pneumonies et épisodes grippaux atypiques.

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr

Et pour clore le tout voilà cet article

COVID-19 sévère : les médecins français n'ont pas attendu l'essai RECOVERY pour prescrire des corticoïdes

Quel crédit faut-il apporter à cette annonce qui ne repose pas, à ce jour, sur une étude publiée et revue par un comité de relecture ? L'OMS, de son côté a tranché puisqu'elle a indiqué être en voie de modifier ses recommandations qui jusqu'ici déconseillaient l'utilisation des corticoïdes dans le Covid-19.

https://www.univadis.fr

Pour moi c’est l’exemple type de ce que doit être un médecin soignant, à l’écoute de chaque patient, pas un robot qui applique un protocole.

Mais je suis d’un autre temps.