03 mai 2018 La pénurie de médecins. La Poste

Infos hier au journal de la 3. Des « vieux médecins partis à la retraite reprennent du service car dans cette agglomération de 15 000 habitants 4 médecins sont partis à la retraite, il n’en reste que 2 pour toute la population.

Voilà une grande nouvelle. Quand j’étais au conseil de l’ordre de l’Ain, il y a 10 ans, nous faisions remonter des chiffres qui prédisaient cette pénurie. Le conseil national avait alerté les tutelles.

Résultat : rien, on a laissé vieillir les médecins, ils sont partis à la retraite et on voit le résultat. Mais le principe défendu par les élites est moins il y a de médecins, moins il y a de prescriptions et moins ça coute. On voit d’ailleurs où mènent ces principes simplistes.

Quand je dis on n’a rien fait, si on a dessiné des zones sur des cartes, on a emmer… un peu plus les médecins, plus d’actes administratifs, plus de contraintes, plus d’usines à gaz.

D’ailleurs les médecins qui ont repris du service le font à mi-temps et comme salarié de l’hôpital, l’un d’eux a dit qu’il ne s’occupait que de son métier, le reste était géré par l’hôpital (papiers, rendez-vous etc.). Le directeur avait une solution, il faut obliger les jeunes médecins à s’installer en début de carrière dans les zones décrétées « déserts médicaux » par les technocrates.

Le directeur est surement content, on a dû lui attribuer un budget pour son beau geste, qui ne le fatigue pas trop, qu’a-t-il fait de l’argent ??

Et si on obligeait les directeurs à fermer leur G… !

On a parlé de la Poste aussi, de la banque postale. Vous avez bien sûr remarqué que la poste fait de la banque, des téléphones (faites régler votre téléphone au guichet ! courage !), des visites « aux vieux » (sur quels critères, à quel prix ?) le postier va chercher les médicaments à la pharmacie, etc. C’est payant maintenant c’était un geste humain de la part du postier qui connaissait bien son monde et sa tournée autrefois, interdit maintenant.

Depuis des années nos élites dirigeantes disent anticiper la baisse du courrier du fait des moyens de communication « modernes ». Bravo, mais ces génies n’ont pas vu venir la marée de paquets à transporter et distribuer du fait du commerce en ligne. Le marché à été pris par des privés qui vivent bien. Félicitations à nos élites. Si ça se trouve comme on disait à Paris, ces élites sont passées dans le privé, avec carnet d’adresses et expérience qui se monnayent très bien.

Comme tous ces « serviteurs de l’état » qui ne savent pas gérer dans le publique vendent les biens à bas prix au privé, qui utilisent alors ces bradeurs pour gérer bien l’entreprise et faire du fric. Mauvais en gestion publique, très bons en gestion privée. Vive la porosité et les jeux au dépend de l’état.

Où est le problème !?