15 Octobre 2019 La vérité si je dis n’importe quoi

Je vous laisse le soin de parcourir le Web pour retrouver les articles délirants et les vidéos des journaux télévisés qui ont brodé au sujet de Xavier Dupont de Ligonnès.

L’article trouvé ce matin dans Boulevard Voltaire me semble plus lucide. Ecrit avec le recul il fait un point qui semble plus réaliste. (Je l’ai trouvé et lu après avoir écrit une bonne partie de ces lignes).

Boulevard Voltaire est la cible des bien-pensants qui veulent le tuer en le privant de publicité. Malaise lorsque ces bien-pensants sont pris en flagrant délit de bêtise journalistique.

Dupont de Ligonnès et le bon sens journalistique n'ont toujours pas été retrouvés

Le jour où Xavier Dupont de Ligonnès disparaît, il n'a plus un sou. Par le passé, il n'a jamais réussi à mener à bien le moindre projet viable. Sa vie professionnelle est un fiasco qui trouve sa source dans des agissements incohérents tout droit sortis d'une pensée déconnectée de la réalité.

https://www.bvoltaire.fr

Le journaliste de sensation a encore parlé. Il a brodé sur un petit élément et répété en boucle sur toutes les chaines pendant toute une journée. Les journaux papier s’en sont mêlés. Ils ont pissé du temps de parole et du papier journal. Personne n’a pris le temps de vérifier !

Soi-disant ils avaient vérifié leurs sources.

Aucune excuse de leur part, ce n’est pas leur faute.

Ces donneurs de leçon dénonçant les fausses informations (fake news) sur les réseaux sociaux et sur les médias qui ne leur plaisent pas.

Peut-on encore faire confiance à de tels clowns ?

Et ils veulent instaurer un tribunal de l’éthique des autres journalistes, ceux qui ne sont pas de leur sérail.

On espère que le bruit médiatique étouffera le bruit des casseroles que certains politiques trainent et dont on ne veut pas parler malgré les éléments de preuve évidents. Ou que les échecs de leur champion soient noyés dans le bruit ambiant. Les mêmes d’ailleurs évitaient de parler d’attentat lors de l’attaque de la PPP. Un journaliste a même été réprimandé par sa direction (France télévision) pour avoir évoqué cette possibilité trop tôt. Il fallait donc plutôt parler d’un pauvre handicapé (malentendant) harcelé par sa cheffe. Il faut être très sélectif et politiquement correct quand on est journaliste de cette presse irréprochable !

Ce matin J.J. Bourdin était furieux il n’a pas réussi à faire dire au jeune kurde qu’il interrogeait ce qu’il voulait lui faire dire et entendre. Ce qui importe pour ces journalistes c’est faire dire non pas les faits mais la « vérité » qu’ils veulent entendre pour alimenter le buzz et faire un scoop. Leur responsabilité ne va pas plus loin que l’intérêt de leur émission et la satisfaction de leur égo. La marche du monde, la vie des gens qui résistent leur importe peu, Irresponsables ?

Mais vous êtes priés de les croire et de les admirer.