Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Estic Tip
Auteurs

Avatars recadrés 3

Dates
 
6 juin 2018

06 Juin 2018 Lectures et commentaires

Quelques lectures ce matin, la tonalité reste la même pour les urgences

Annonces du gouvernement : la situation est sauvée.

Et article et commentaires sur la vie de député.

Cliquer sur les liens pour lire les articles.

 

  • Boycott des hôpitaux : les médecins intérimaires appelés à "durcir" le mouvement.

A lire la définition des médecins intérimaires !

https://actu.orange.fr/france/boycott-des-hopitaux-les-medecins-interimaires-appeles-a-durcir-le-mouvement-CNT0000013M4nn.html ©ALAIN JOCARD, AFP

A lire aussi

Boycott, grève, pénurie de médecins : l'été risque d'être chaud aux urgences.

Orange avec AFP, publié le mardi 05 juin 2018 à 19h00

Le Syndicat national des médecins remplaçants (SNMRH) conteste un décret limitant la rémunération des médecins intérimaires à 1.404,05 euros brut.

1400 € pour une garde pour un intérimaire, c’est le salaire mensuel d’un interne qui lui est assujetti aux gardes. Politique de gribouille de l’état et des gestionnaires. Mais ce n’est pas la même ligne budgétaire !

 

Services publics. Un député au chevet des urgences de l'hôpital de ... (CHRU de Lille) Orange info L’Humanité

6 h d’attente aux urgences, cela semble être la politique obligatoire pour la France entière. Pour décourager le « client » ? Et on ferme les « petites structures » celles qui n’ont pas assez de passage.

Politique de gribouilles là aussi.

Il suffira d’imposer 8 h d’attente aux urgences restantes. C’est une notion d’urgence qui m’est étrangère. Décourager le « client » il n’y a que l’état qui l’érige en institution. (Mais il est de plus en plus copié par les fournisseurs d’accès). Cela marche tant que le recours à la concurrence est une aventure et organisé comme un labyrinthe.

 

  • Pauvres députés soumis à des cadences infernales.

http://www.rfi.fr/france/20180605-assemblee-nationale-deputes-surchauffe

et la question du jour :

Assemblée nationale : les députés travaillent-ils trop ? BERTRAND GUAY / AFP

Surcharge de travail à l'Assemblée : Rugy appelle le gouvernement à être "plus réaliste" dans le rythme des réformes Orange avec AFP, publié le mercredi 06 juin 2018 à 07h00

Le président La République en marche (LREM) de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a appelé mardi 5 juin le gouvernement à "mettre de l'ordre dans l'ordre du jour".

Face aux plaintes de certains députés concernant le rythme des débats, le président La République en marche (LREM) de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a appelé mardi 5 juin le gouvernement à "mettre de l'ordre dans l'ordre du jour". Il souhaite la prise de mesures pour permettre un "déroulement des débats plus correct", et va notamment demander que l'Assemblée ne siège plus le week-end.

Les députés surmenés par le rythme des réformes d'Emmanuel Macron par Europe 1
"Il est tout à fait normal que le gouvernement et la majorité veuillent faire passer un certain nombre de textes, mais il faut que cela se fasse dans des conditions normales", a-t-il jugé.

"Nous avons siégé ces dernières semaines 80 heures par semaine", a-t-il rappelé, soulignant le travail en parallèle dans les commissions et en circonscription.

On ne doute pas de la fatigue de nos députés et sénateurs quand on voit l’hémicycle à moitié plein (ou à moitié vide) lors des retransmissions TV, (presque vide quand la télé n’est pas là) et peuplé de nos représentants somnolents, ou occupés à tout autre chose. Seul celui qui a la parole est concentré pour lire son document. C’est son heure de bravoure , le banc du gouvernement brasse des papiers, le député suivant sur la liste se concentre, les autres somnolent. Après un rappel au temps du président de séance, l’intervention s’arrête rapidement et par réflexe et selon la couleur de celui qui a parlé, une partie applaudit, l’autre montre sa réprobation dans un réflexe rapidement acquis par les plus jeunes ou plus nouveaux.

Hésitation pour l’orthographe entre, séance des assemblées, scéance de scène jouée, séantce de séant en burn-out sous lequel on met les rapports.

 

  • J’ai participé hier à cette scène : La signature d’un protocole d’accord.

25 personnes dont 20 de l’administration ; un discours de l’élu écrit par un(e) secrétaire avec des références préparées par les services.

Le « métier » du vieux routier de la politique fait le reste.

Tout ça pour mettre en scène un accord banal entre une municipalité et une Communauté de Communes, qui restera quasi inconnu des populations au travail et qui payent leurs impôts.

Le tout terminé par un mini buffet de quelques gâteaux et quelques boissons. (Très souvent je ne bois ni ne mange à ces manifestations, mais j’observe).

On me dira que cela sert à resserrer les liens entre responsables, et c’est utile, surtout dans une Com-Com où tout devrait être partagé.

Il est d’ailleurs curieux que la téléconsultation large entre politiques ne soit pas une solution défendue par ces mêmes politiques. Souvent ce qui est une solution pour les autres, n’est pas une solution pour soi-même. Et pourtant les échanges souvent se limitent à du verbiage.

Préparez mieux vos interventions dans le sens de l’action plus que pour la communication. Et laissez parler ceux qui sont sur le terrain, plutôt que les dossiers.

 

J’ai constaté que le « travail en commission » retransmis parfois à la TV mais surtout par Internet, et qui consiste à écouter ceux que l’on a choisis, parfois bien, car connaissant les sujets sur lesquels on veut s’informer, est souvent de qualité grâce aux remarques et éclaircissements que font les invités. Quel dommage que ces rapports de commissions ne soient pas lus et discutés en séance plénière, car ils restent souvent lettres mortes. Ils sont remis en grande pompe au gouvernement, qui s’assoit dessus, comme sur le rapport de la Cour des Comptes. Moins de verbiage, moins de politiquement correct, plus de compte rendu synthétique ferait du bien à la démocratie.

Et si on ciblait ces commissions sur les sujets à débattre en priorité ?

 

Surtout qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas. Je crois beaucoup aux anonymes, élus, qui avancent sur le terrain sur des actions concrètes, bénévoles, qui sont récupérées une fois toutes cuites par les politiques. (Ou qui sont descendues, par la volonté du prince). En mai 68 les « mandarins » (certains l’étaient, pas tous) ont été balayés en vrac. Mais ils étaient souvent sur le terrain et enseignaient la pratique.

On a oublié de lutter contre les mandarins de la politique.

 

Annonce budget de la Sécu « presque » en équilibre ! On en connait le prix pour le contribuable et les « patients » (6 heures d’attente aux urgences).

Tous, ou presque tous, les ministres ont « redressé les comptes de la sécu ». Je n’en ai pas fait le compte exact. On sait que la réalité a rattrapé les cris de victoire.

Le meilleur ou la meilleure annonce a été celle du redressement il y a une trentaine d’année. Le ministère en fin d’année avait repoussé le paiement de la dernière quinzaine d’activité des hôpitaux aux premiers jours de l’année suivante. (Soit à peu près 5% du budget gagné, mais de façon très temporaire), Mais, subtilité, on a mensualisé la dotation, pour plus de clarté et de visibilité a-t-on dit ! et subtilement on a gagné un mois sur l’année. Les gestionnaires qui ont plus suivi cela de près que moi, s’en étaient étouffés, avaient fait des recours, rejetés bien évidemment.

Ainsi va le monde, le monde nouveau ressemble beaucoup à l’ancien.

 

  • Et on reparle du dossier médical partagé ! La sécu dit qu’il y en a 5 millions. 15 ans après Douste Blazy (2004!), c'est un exploit! Des millions dépensés sans compter! Moins de 10 % de 60 millions de français en 15 ans. Et encore on ne parle pas de la qualité de ces dossiers ! Et si ce n’était qu’un ramassis inutilisable ? sauf peut-être à visée budgétaire?

Estic tip 5

Commentaires
Estic Tip
Newsletter
Archives