28 Janvier 2021 Et si on demandait des compétences professionnelles

Jupiter consulte, il évalue les informations, les options sont sur la table, (qu’il peut renverser ou pas) il va prendre une décision, arbitrer…. parler, voilà la litanie entendue sur les médias.

Castex consulte aussi, d’autres ?

Il me vient une question.

Quelles sont les capacités et la formation de ceux qui prétendent gouverner ?

Y-a-t-il des formations continues ? et complémentaires ? Des bilans de compétences ?

Il faut reconnaitre que les DRH en sont friands, de ces bilans, surtout multipliés pour ceux dont on veut se passer !

Que comprend un président des problèmes « scientifiques » très spécifiques. Qu’écoute un président dont la formation essentiellement littéraire des réflexions sanitaires, des statistiques, de la biologie, de la stratégie, de la logistique ?

J’ai en tête les interventions libres du professeur Raoult, dont je vous retransmets les vidéo faites sur sa chaine IHU sur YouTube ( adresse à recopier et mettre sur votre navigateur : https://www.youtube.com/channel/UCFaPzuoXcACu7jplePDfXmA ).

Que comprend Macron des problèmes géniques des virus ? Surtout en choisissant des interlocuteurs dont les interventions télévisuelles ne font pas montre d’une grande connaissance et qui ne présentent jamais les résultats de leurs propres recherches. Parler à la TV ne donne pas de compétence. Le résultat est un brouillard d‘interventions dignes du café du commerce ou de l’interview de rue par un(e) journaliste formé(e) au mieux dans une école du type dont on parle sur « Thinkerview » dans la dernière édition que je vous ai signalée..

Rien ne sert d’être hyper performant en tout cela mais il faut une formation de base et un approfondissement des compétences, toutes choses que l’on demande au moindre employé qui occupe un poste même subalterne.

Qui est chargé de vérifier ces compétences pour un Jupiter ! Quels sont les critères et quelle expérience professionnelle demande-t-on. Visiblement aucune.

Quelle est la politique de résultat ? quels critères. A quoi juge-t-on les résultats. Visiblement on est très laxiste sur la politique des résultats pour nos élites.

On semble moins coulant pour le moindre poste stratégique. Je ne parle pas de ces postes honorifiques qui foisonnent dans la haute fonction publique où la souplesse de l’échine, et la communication remplace l’action directe. Une coterie est au pouvoir qui s’auto entretien, s’auto congratule, s’auto promeut.

Les élections ne sont qu’une mascarade. Seules les promesses le plus souvent non tenues, les mascarades, et surtout en entretenant un staff chargé de masquer les choses que le bas peuple ne saurait voir. La communication vous dis-je. La mise en examen, ne gêne personne au nom de la présomption d’innocence qui peut durer des dizaines d’années et dont le motif en est masqué. Je ne parle même pas de la totale impunité d’un président dont le statut lui permet de se représenter aux élections sans avoir à assumer ses fautes.

On consulte, en choisissant les conseillers qui vous vont bien. On présente une mascarade de concertations qui fait office de résultats.

J’ai été favorablement impressionné par Boris Johnson assumant à la télévision ses responsabilités. Ce serait déjà un début de prise de conscience pour mos propres gouvernants. Mais ils semblent surtout se préoccuper de manœuvres d’évitement et de stratégie de contournement non pas de l’ennemi mais de leur responsabilité.

On fait de très longs discours officiels, en choisissant un auditoire à la botte, mais on évite soigneusement l’appréciation sur le terrain de ses résultats.

On se plaint des procureurs ! Mais jamais on n’écoute les remontées du champ de bataille. Nous sommes cependant en guerre.

Le président travaille 24 h / 24 d’après son pigmalion matrimonial. On demanderait moins de « travail » et plus d’écoute et de résultats.

La pandémie certes n’est pas un ennemi facile à anticiper. Mais au moins on peut en apprendre tous les jours et le faire simplement savoir plutôt que de faire croire à sa décision omnisciente.

Et cela rétablirait un peu la « confiance » dans la parole de l’Oracle.

J’ai bien aimé Tatiana Ventôse qui s’exprime sur ce qui gêne et qui est bien loin des grands discours et des histoires féériques que notre ministre des finances et notre président voudraient nous faire gober !

Vive une formation continue pour apprendre à négocier et non pas à se laisser enfumer en profitant de la confiance des citoyens qui eux bossent et n’ont peut-être pas le temps de s’y retrouver dans les manipulations qui tiennent lieu de stratégie pour la France.

A écouter !

A la fin elle parle de « la louve de Wall Street ». Certain(e)s sont fièr(e)s d’être des prédateur(rice)s. Moi j’aurais honte !

C’est sans doute un métier !