18 mars 2015. Idée de Blog,Sondage,Presse

Aujourd’hui je ne qualifierai pas mes pensées car certains de mes amis trouvent que je tourne à la dépression.

Je les rassure, je reste toujours identique, emmer…t pour ce qui me touche.

Mon beau-père m’incite à faire un blog, ce serait moins intrusif à votre égard mais beaucoup plus « publique » et j’hésite.

Encore pour cette fois ce sera comme d’habitude ; bien fait pour vous.

Ce matin j’ai entendu un pauvre vieux monsieur (ne riez pas, plus vieux que moi), à l’accueil de la mairie de Banyuls très inquiet pour ses deux filles porteuses de prothèses mammaires et dont la deuxième opération a laissé des seins plus douloureux. Il s’inquiétait auprès de la réceptionniste. J’ai essayé de pondérer les annonces radio et TV sans être sûr de rassurer. (Pas les seins, mais un lymphome par exemple).

J’ai entendu aux informations que Bibi le premier ministre d’Israël avait gagné son pari et était en tête de l’élection. Les médias le donnaient perdant ces derniers jours, d’après des sondages qui permettaient à nos journalistes de montrer leurs préférences contre Bibi. Les citoyens Israéliens  ne sont pas d’accord avec eux, pas d’excuses de nos médias.

Mais on a trouvé une nouvelle polémique à mettre en avant. La bêtise de cette polémique m’a empêché d’en garder le souvenir.

Les sondages sont fluctuants pour notre scrutin des départementales. Ceci n’empêche pas nos journalistes médiatiques et nos hommes politiques de les monter en épingle et d’en tirer des conclusions catastrophiques ou satisfaisantes.

Or on sait bien que ces statistiques sont biaisées, panel d’étude trop faible, questionnaires orientés ou incompréhensibles par le citoyen, méthode téléphonique n’importe quoi, résultats au minimum avec 3%  d’incertitude ce qui fait que la marge des chiffres varie de 6% et que les écarts se chevauchent.

Mais on glose, on cause, on tire des conclusions définitives qui seront oubliées une fois les résultats connus. Mais cela n’empêchera pas les « spécialistes médiatiques » de nous expliquer ce qu’il faut en penser et nous expliquer que la catastrophe est annoncée ou que la victoire est éclatante.

Je ne sais pas ce qu’est « être Charlie », mais je pense que nos journalistes ont une responsabilité, celle de bien faire leur métier, de vérifier leurs sources, de mesurer les conséquences avant de faire les savants, ou les guignols.

Au fait manifestation contre Poutine : quelque milliers de  personnes (qui nous dit-on risquent beaucoup, ce que je pense sans autre connaissance du pays) pour 160 millions habitants ; entourées de tous les médias occidentaux. Et cette manifestation devrait mettre en accusation Poutine pour meurtre (depuis il semble qu’on ait retrouvé des présumés coupables ou innocents, je ne sais plus, la langue de bois me laisse de marbre !, et qui ne correspondent pas aux vœux des médias), depuis on en parle plus.

 3 millions manifestent en France, sans risques, pour 70 millions d’habitants et ils ne font pas changer le gouvernement (de droite ou de gauche). Au fait de 3 millions de Charlie qui confortent nos élites, on ne nous a pas donné les chiffres de la police en général divisés par 2.

A ce propos MST (Marisol Tourraine) ne cèdera pas, 40 mille professionnels dans la rue. Cette économiste (seul diplôme certifié, les autres assertions semblent le suivi de cours sans qu’un diplôme soit avancé) ne peut qu’avoir raison puisque sa haute administration lui dit. Celle (cette haute administration) qui s’enferre depuis des années dans ses prévisions erronées avec les résultats que l’on connait ; nous avons redressé les compte de la sécu au moins 20 fois, dixit les des ministres successifs.

A ce propos vu dans Le quotidien du médecin des questionnements dont j’ai déjà parlé dans d’autres réflexions :

Débat

Le tiers payant généralisé va-t-il coûter plus cher à la Sécu ?

18.03.2015

Mesure controversée du projet de loi de santé, la généralisation du tiers payant ne sera sans doute pas neutre pour les finances de la Sécurité sociale. Certains médecins annoncent déjà la multiplication des consultations, la gratuité des soins étant selon eux une incitation pour les patients, déresponsabilisés par un tel système. De l’autre, les médecins pourraient eux-mêmes contribuer à une inflation des coûts : fin des consultations gratuites (que les praticiens accordent souvent à leurs patients aux revenus les plus modestes), tentation de multiplier les actes (de manière transparente pour les malades)...    Faut-il craindre un dérapage pour les finances de la Sécurité sociale en cas de mise en place du tiers payant généralisé ? Redoutez-vous une affluence dans votre cabinet ? Est-ce la fin de la gratuité de certaines consultations ?

 Il ne s’agit pas d’une polémique, ni d’un sondage mais d’un questionnement du corps des soignants qui ont quelque expérience. On attendra les résultats et surtout les commentaires de ceux qui vont répondre et non pas une réponse oui, non si facile à analyser pour les sondeurs.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui.