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Avatars recadrés 3

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13 novembre 2020

13 Novembre 2020 Souvenons nous

J’ai été très intéressé ce matin par une table ronde, sur France TV info, sur les événements du 13 novembre 2015. En particulier sur les attentats du stade de France , du Bataclan et des terrasses de cafés. Et également des jours qui ont suivi pour la traque des terroristes fuyards.

Pour une fois les intervenants étaient compétents et informés. Il y avait une reporter(e) de guerre arrivée la veille des attentats d’une mission en pays en guerre, une journaliste de terrain enquêtrice,  et une ancienne négociatrice du Raid.

Pour des raisons personnelles multiples, je me sens impliqué dans ces affaires. Et les échanges ont été clairs et calmes.

 

Mais j’ai été choqué car j’ai entendu plusieurs fois que les ordres et l’organisation venaient de Syrie, en indiquant en entrefilet que c’était commandité par l’Etat Islamique, sans rappeler de façon claire que l’Etat Islamique était, en Syrie, à l’époque, opposé à Bachar al Hassad que nous avons (nos politiques) tout fait pour déstabiliser et que nous avons soutenu plus ou moins nettement les oppositions dites « démocratiques » à Bachar.

Je me rappelle que seule la Russie et les Kurdes se sont opposés à cet Etat dit Islamique, sur lequel on suggérait que Bachar s’acharnait de façon inhumaine.

Pas un mot pour rappeler ceci.

Est-ce que je me trompe ? Qui peut rafraichir ma mémoire.

Il est certain que nous français ne faisons que des guerres propres sans bavures civiles. Ce qui  semble toujours le cas de Bachar et des Russes. Passons.

 

Notre grand caquenaneau de premier ministre (regarder l’emploi de ce terme lyonnais et guignolesque dans Wikipédia, http://collections.bm-lyon.fr/BML_01PER0030210055/ISSUE_PDF  page 2, milieu de la colonne centrale) rendait hommage devant une plaque commémorative d’une rue déserte, sauf les officiels masqués. Je suis toujours étonné que ces gens indispensables à la bonne marche du pays trouvent autant de temps à commémorer !

Pour expliquer le terme sus- employé pour notre premier ministre il suffit de regarder la scène. Deux personnages officiels ployés pour faire mine de porter une gerbe que tiennent deux militaires. Et c’est toujours la même scène comme si ces grands hommes ne pouvaient faire le job tout seuls.

Avez-vous remarqué que notre premier ministre mobilise constamment la tête de haut en bas et de droite à gauche comme s’il surveillait ce que ceux qui l’accompagnent devaient lui dire et lui montrait où il devait aller. Il me rappelle en ça l’attitude de Hollande à qui Merkel devait tenir le coude pour le piloter dans les cérémonies officielles pour ne pas qu’il s’égare.

Et ce tic l’accompagne lorsqu’il parle, surtout lorsque la charge émotionnelle est lourde. Peut-être un syndrome de Gilles de La Tourette ?

Il parait que notre premier ministre se dit très fier de prendre des coups pour protéger notre président. D’après les journalistes dans la confidence (Combien faut-il lécher de bottes pour être dans les confidences ?).Castex dit assumer le travail sans états d’âme et sans affect. Ceci est bien propre aux Enarques. Il faut assurer l’esprit de corps pour le chef avant de devenir chef. Et de toutes façons un Enarque se doit, doit remercier un autre Enarque par une sinécure au frais du contribuable.

J’ai retenu que Hollande s’était exposé le soir même des attentats en se rendant sur les lieux des attentats sans qu’on sache si tous les terroristes avaient été mis hors d’état de nuire. Un des commanditaires et organisateur des attentats, semble avoir à postériori été localisé à quelques centaines de mètres, venu sans doute pour s’assurer que les pantins avaient bien joué leur rôle, et s’étaient bien fait sauter avec la ceinture adéquate fournie !

 

Je me souviens aussi de ce défilé de nombreux chefs d’états venus à Paris défilant pour lutter contre le terrorisme. Un plan large peu diffusé, montrait une rue vide et isolée du quartier choisie pour que ce petit monde défile, hyperprotégé par des cordons de police et l’armée bloquant tous les carrefours. On n’a diffusé à longueur d’audience que des plans rapprochés montrant les premiers rangs soudés, bras dessus bras dessous, défilant dans cette rue vide.

 

« On » a beaucoup commémoré la mémoire du général de Gaulle. Les discours ont peu rappelé que le lieutenant-colonel de Gaulle était dans son char, à la tête de son escadron, face à l’ennemi, qu’il a fait reculer, au moins sur le terrain qu’on lui avait confié.

On célèbre son œuvre qui aurait pu très bien s’arrêter là, dans ce char de première ligne. Rares furent ses successeurs à exposer leur destin à de tels aléas.

Le mieux est en effet, quand on pense à son destin, de ne pas s’exposer mais de prendre la lumière.

Souvenons-nous et réfléchissons.

 

Je ne vous épargne pas en annexe le message urgent du jour de la DGS (Direction générale de la santé) qui explique en au moins 150 lignes comment « prendre en charge » les malades en télémédecine. En supposant bien entendu que tout le cirque va faire gagner du temps aux professionnels, mobilisés à plusieurs pour le même patient et sans examen médical vrai.

Mais vous n’êtes pas obligés de lire, ça donne cependant une bonne idée de la médecine technocratique.

 Pour les courageux !

Il faut être technocrate pour penser améliorer les problèmes par de longs textes abscons.

Je vous livre le texte si vous avez le courage de le lire, d’autant qu’on nous demande de le diffuser.

Et en prime le tableau explicatif dont il ressort que la chose principale à faire est de remplir le dossier médical ! Informatisé et qui n’existe que dans la tête des promoteurs ?

 Annexe_DGS_Urgent_55_t_l_sant_

Vous n’êtes pas obligé de tout lire.

A mon avis, il serait plus utile, et médical, de revaloriser la valeur pécuniaire de la visite au domicile du patient fatigué certainement et suspect de Covid-19 (ridiculement cotées, par le catalogue des actes professionnels, pour soi-disant éviter les visites de confort). Et cette revalorisation pour tous les intervenants de santé qui sont dans le soin.

Estic tip 5

Voici le texte DGS 

Mesdames, Messieurs,
Le virus Covid-19 connait une forte circulation sur le territoire et faisant suite aux nouvelles recommandations nationales, il est nécessaire de favoriser la prise en charge médicale et soignante dans le contexte de confinement. Le recours à la télésanté est très fortement encouragé. La télésanté a connu un développement massif en avril dernier, près d‘un million de téléconsultations par semaine ont été réalisées contre 10 000 par semaine en février. Début septembre, l’activité avait nettement diminué sans toutefois retrouver les niveaux observés durant le confinement (160 000/sem). Il permet pourtant de limiter des risques de propagation du virus et de maintenir le suivi médical et soignant, particulièrement pour des patients atteints de pathologies chroniques, et prévenir les ruptures de soins.

Le présent message rappelle la stratégie de prise en charge à distance par les professionnels de ville ainsi que les professionnels et actes concernés. Il présente les modalités d’équipement (3) et les outils d’information à destination des patients.


1. La stratégie de prise en charge à distance par les professionnels de ville


Face à la recrudescence de l’épidémie, il vous est demandé de privilégier de façon massive et rapide les prises en charge à distance, afin :
- D’éviter les déplacements des patients et des femmes enceintes en  convertissant les consultations en présentiel en consultations à distance lorsque cela est possible.
- De diminuer le nombre de vos patients en salle d’attente.
- De maintenir le suivi de vos patients et éviter les ruptures de prise en charge, en proposant une prise en charge à distance en substitution du présentiel. Les consultations en présentiel sont susceptibles d’être annulées par les patients eux-mêmes, auquel cas il pourra leur être proposée une prise en charge à distance.

Pour les professionnels médicaux, le recours aux actes de téléconsultation1 est encouragé.
o Pour les auxiliaires médicaux autorisés et pharmaciens, le recours au télésoin (voir encadré) est encouragé.
- D’assurer l’accès à un professionnel médical pour les patients âgés et isolés, en organisant l’accompagnement à la téléconsultation par les professionnels auxiliaires médicaux (notamment IDE, rémunérés pour cet accompagnement) lors de leurs visites à domicile.
- De prendre en charge les patients susceptibles d’être atteints de covid-19 avec les recommandations suivantes :
o Pour les médecins : proposer une téléconsultation médicale pour les patients présentant les signes d’une infection respiratoire.
o Pour les médecins : proposer une téléconsultation de suivi pour les patients atteints de covid-193, et de s’intégrer dans une organisation de télésurveillance des patients covid-19 lorsqu’elle existe (renseignement et coordination en lien avec l’ARS).
o Pour les infirmiers : recourir au télésuivi destiné spécifiquement à la prise en charge des patients atteints de Covid 19, sur prescription médicale.

 

2. Les professionnels et les actes concernés par la télésanté :

Les organisations de télésanté concernent les professionnels médicaux  médecins, sages-femmes et chirurgiensdentistes), les diététiciens, ergothérapeutes, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, pédicurespodologues, psychomotriciens et les pharmaciens, autorisés à exercer à distance, ainsi que les infirmiers autorisés à réaliser un suivi à distance (télésuivi4). Pour rappel, les psychologues ne sont pas régis par les textes sur le télésoin mais peuvent décider de réaliser leurs activités à distance.

 

Les actes de télémédecine et les activités de télésoin sont autorisés et encouragés et peuvent être pris en charge par l’assurance maladie selon des conditions de droit et dérogatoires en période d’épidémie. L’ensemble des possibilités et dérogations est recensé dans le tableau récapitulatif régulièrement mis à jour disponible sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/tableau-activites-autorisees-telesante.pdf


La HAS a édité des recommandations applicables aux prises en charge en téléconsultation et en téléexpertise ainsi que des réponses rapides spécifiques à la prise en charge à distance dans le cadre de l’épidémie de Covid. Rappel des définitions des actes de télésanté dans le visuel joint.
A noter, en raison de la réactivation de l’état d’urgence sanitaire à compter du 17 octobre 2020 sur tout le territoire, le gouvernement autorise à nouveau la prise en charge financière des téléconsultations par téléphone c’est-à-dire sans vidéotransmission.

 

3. Equipement
Si vous ne disposez pas déjà d’un outil de télésanté, des outils numériques de télésanté sont référencés par le ministère sur son site et affichent leurs fonctionnalités, et leur conformité aux recommandations de sécurité. Ce recensement est établi à partir d’une auto-déclaration par les éditeurs de solutions.

 

4. Informer et accompagner les patients à l’usage de la télésanté
Il importe d’informer et d’accompagner les patients dans l’usage de la télésanté. A cette fin, des outils de la campagne d’information grand public, intitulée « Pour ma santé, je dis oui au numérique » sont accessibles :
• Le téléchargement du kit de communication
• 4 pastilles vidéos
En outre, la Haute Autorité de santé a édité une fiche à destination des patients.
Ces outils de communication sont diffusables par tous (notamment au sein des pharmacies ou dans les salles d’attente des cabinets).


Pr. Jérôme Salomon                                  Katia Julienne
Directeur Général de la Santé                   Directrice Générale de l’Offre de Soins

 

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