16 Janvier 2021 La sagesse

La vaccination et Raoult

https://www.youtube.com/watch?v=LyCruMMM5s4

la sagesse !!! clairement exprimée. On comprend qu’on ne lui laisse pas la parole.

 Encore une fois cette vidéo n'est pas reconnue par le logiciel de Canalblog. Certains seraient-ils black listés? Je commence à douter.

Amusant ce matin je me suis aperçu, fortuitement, que j’avais été acheté par Pfizer*. Et ceci en chaussant des basquets grâce à un chausse-pied.

Voici l’histoire.

Je faisais des consultations à l’hôpital et, pour cela et malgré une spécialité de cardio-vasculaire, je faisais déshabiller les patient(e)s qui venaient me consulter. Oh le vilain ! A noter que je ne faisait quitter le slip ou culotte qu’exceptionnellement. Je faisais un examen général poumon, foie, rate, ganglions, palpation rénale en sus de l’examen cardiovasculaire cœur, poumons, auscultation percussion et palpation des pouls (ne pas confondre avec les poux, comme ce patient, prêtre, offusqué par l’annonce de cette recherche), et souffles vasculaires de la tête aux pieds. En sus échographie cardiaque ou radiologie éventuellement et doppler artérioveineux (puis écho doppler avec la modernité). A noter que je ne facturais que l’examen cardiaque et écho la plupart du temps, cet examen complet n’étant là que pour ne pas laisser passer des signes d’examens qui pouvaient orienter le diagnostic cardio-vasculaire. Contrairement à ce que pensent les patients tout n’est pas simple et les algorithmes ne sont que piètres guides de réflexion.

Durant ma carrière les outils techniques diagnostiques ont fait un bond en avant considérable, obligeant toujours à intégrer ces nouveaux moyens. Mais la clinique devrait toujours, avec un examen dirigé par les connaissances du praticien, rester le moyen privilégié de contact avec le patient, apprécier le retentissement des symptômes allégués et orienter les moyens complémentaires biologiques et techniques qui en découlent. (Par exemple un cœur rapide peut venir d’une anémie secondaire à une maladie sanguine, un saignement caché, une maladie de la thyroïde, ou une maladie pulmonaire dont les symptômes peuvent être liés d’un organe à l’autre. Et j’en passe. Un œdème (jambes gonflées) avec ou non foie dilaté peuvent avoir pour cause une multitudes d’origines et souvent non cardiaques, rénales, hématologiques, hépatiques etc. Mais également une phlébite ou une maladie lymphatique. Eh oui, c’est un métier que je suis fier d’avoir exercé au mieux de mes possibilités et de mes connaissances. Et ceci n’a rien à voir avec une corruption quelconque.

Les patients que je laissaient se rhabiller et à qui je fournissais un tabouret pour ce faire, prenaient parfois un peu de temps pour ressortir de la salle d’examen.

Jusqu’à ce qu’un patient soit venu un jour avec un chausse pied à long manche, en plastique, Oyonnax oblige, et me disant qu’il me l’offrait pour aider mes consultants à rechausser leurs chaussures, surtout difficiles à remettre en hiver dans une région froide et parfois enneigée. Parfois les chaussures des patients venus avec leurs beaux habits et un peu justes, étaient un peu récalcitrantes aussi.

Je l’en ai bien entendu remercié et avait constaté que sa remarque était juste, et les patients ravis de cette facilité.

Je recevais peu les visiteurs médicaux, ces derniers représentaient leur laboratoire et leurs « nouveaux produits » et ils se méfiaient de mes remarques, ironiques parfois, mais aussi attentives à la vie de la recherche.

Un de ces visiteur était devenu presqu’un ami, car il avait l’intelligence de me parler surtout d’art et de peinture (il consultait dans ma salle d’attente des catalogues de peinture qu’il avait dans sa serviette. Par ailleurs il faisait des conférences sur la peinture, sa passion).

Ce n’est que à la fin de sa « visite médicale » qu’il me glissait quelques mots de ses produits. Très bonne stratégie car j’étais plus attentif. Ce n’était cependant pas une stratégie commerciale. Je l’ai revu ensuite à titre amical, dans une galerie lyonnaise qu’il tenait avec d’autres peintres d’une école de peinture lyonnaise, dont le « maitre » avait légué sa galerie à ses meilleurs élèves. Je lui ai même acheté des toiles non pour thésauriser mais parce qu’elles me parlaient et plaisaient aussi à Isabelle.

Je contais donc, un jour, l’histoire de ce chausse-pied à ce visiteur médical et la fois suivante il venait avec un chausse-pied publicitaire (qui ne concernait pas la cardiologie), métallique édité un jour par son laboratoire. Je n’ai jamais pensé à un acte de corruption ni a une forme de dépendance indigne de ma part.

Tout ceci pour vous dire que ce matin en chaussant mes basquets j’ai lu l’inscription discrète sur le manche : il s’agissait du laboratoire Pfizer. Cela date de 30 ans au moins.

Rien à voir donc avec une quelconque corruption me faisant penser qu’un vaccin de Pfizer ou d’un autre labo était une partie de la solution à la crise sanitaire. Tout en restant tout à fait, dans la ligne du Pr Raoult que ce ne sera pas la panacée universelle et qu’il faut rester vigilant.

Ci-joint la photo de l’outil de ma corruption par les fabricants de plastique et des laboratoires.

Je les ai conservé et cette sagesse m’aide encore de temps en temps pour les chaussures récalcitrantes, et même de plus en plus compte tenu d’une souplesse devenue elle aussi un souvenir qui s’amenuise.

Amusant Pfizer maintenant que la France « accélère » annonce des retards de livraison.

Mais un comité de français « tirés au sort » va dire s’il est d’accord ou non avec la vaccination. Encore une sinécure pour certains, bien choisis eux. Mais de qui se moque-t-on ! Une façon de faire croire qu’on écoute les citoyens ?

On apprend aussi que le gouvernement a avancé le couvre-feu pour éviter « l’effet apéro ».

Il est certain que tous les Français ne pensent qu’à ça tous les jours ! Une sorte de mépris du Français moyen, buveur, paillard et branleur.

C’est repris en boucle par nos journalistes et journalistes (ne pas oublier la diversité) pour qui cette habitude néfaste est une évidence. Pour ces élites sans doute ! Car les autres pensent surtout à avoir le temps de faire leurs courses pour la famille. Ministres et journalistes ont le temps à ces moments conviviaux, de par fonction ou par devoir professionnel sans doute.