20 Novembre 2018 Zen quand tout s’agite autour de soi

Hier, sur TF1, a eu lieu la présentation de la compétition de Miss France, en présence de Line Renaud.

Mon esprit mal tourné m’a fait immédiatement remarquer que toutes les ethnies n’étaient pas représentées. N’y a-t-il pas de candidate pour certains types ?

Il n’y a pas d’handicapés moteurs ou mentaux. Pas de maigres (quoique) pas d’obèses. Pas d’hommes, trans ou non. Pas de tenues en burqa.

Mais l’origine géographique est fichée sur la personne, miss Guyane, miss Savoie …. Est-ce légal ?

Tout ceci est très discriminant, mais je n’ai pas entendu les défenseurs de toutes les égalités lever la voix.

Pour le PSG Qatari, la justice va sévir sur un soi-disant fichage ethnique et racial. Se fiche-t-on de nous ?

Il semble que la justice, soi-disant croulant sous les dossiers, trouve du temps pour instruire et juger en urgence (et parfois condamner) dans des affaires dont le caractère urgent et dangereux pour la société n’est pas évident. Les affaires graves doivent être traitées gravement et avec précaution dans des délais de plusieurs mois. Et je ne dis rien de ces affaires sans intérêt qui gâchent la vie de nombreux français, par des délais interminables (pour lesquels la France est souvent condamnée par l’Europe, mais là on s’en moque).

 Est-ce un choix juridiquement ou politiquement correct, et piloté par qui ?

Ceci est aussi illustré dans d’autres cas.

4 mois de prison ferme, le jour même ou un manifestant pacifique a traversé une autoroute ralentie, pour gêne à la circulation ! On ne voit pas ça à Calais. La justice est-elle indépendante ? Qui incite cette justice à être intraitable ou aveugle ?

N’a-t-on pas peur que ce manifestant ne se radicalise en prison ou devienne un délinquant sévère dans ces lieux décrits à longueur d’article comme étant la cause de tous les maux ?

Pour les gilets jaunes, le gouvernement, droit dans ses bottes, semble vouloir se diriger vers une concertation avec les syndicats ! Alors qu’ils ont dit ne pas vouloir participer ! Les gilets jaunes sont trop disparates pour un état peu soucieux de l’avis des citoyens non exprimé dans les formes politiquement correctes, mais répété à plusieurs reprises de vive voix au cours du cortège mémoriel.

Ces expressions sont trop protéiformes, pilotées en vrac, sans vrais « leaders ». Il est donc difficile de les manipuler, comme on peut le faire avec les syndicats dont l’encadrement et le patron sont accessibles aux compromissions.

Le règlement de compte à F.O. en est un exemple. Salaires mirobolants, avantages indus. Rien de ceci n’a été vu par les gouvernements depuis des années, alors qu’on continue à les tenir pour des interlocuteurs présentables. Là pas de descente de police en gilets pare-balle au petit matin, procureurs en tête. Et là pourtant les faits sont connus et devenus publics. Pas sur dénonciation anonyme.

Qu’on ne dise pas que l’état ne sait pas, car à mon avis il est le premier à mettre de l’huile dans les rouages des négociations en favorisant l’un ou l’autre de ses interlocuteurs. Je m’en tiens aux « Golden parachutes » qui accompagnent les relais entre dirigeants des divers syndicats, et donnés par l’état. Nominations au Conseil économique et social, postes à la direction des nombreuses commissions et sociétés paraétatiques. Ceci en guise de remerciements et en signe pour le successeur que ses revenus peuvent être assurés s’il reste bien docile. Mais pas de vagues.

Que penser également de la patronne de la FNSEA qui descend en flamme les gilets jaunes ! Elle ferait mieux de s’occuper des conditions de vie et de déplacement des agriculteurs. Il est vrai que la tradition est qu’à la tête de ce syndicat on trouve souvent des milliardaires ayant fait leur carrière dans la gestion de coopératives peu soucieuses du revenu des adhérents.

La justice au Japon semble moins plaisanter.

Carlos Ghosn a été mis en garde à vue et arrêté par la justice Japonaise qui semble disposer de 22 jours de garde à vue dans son cas.

Dans son CV le passage à l’ENA n’est pas signalé partout (est-ce vrai ?) en tout cas voici son CV par Libé.

Carlos Ghosn, 51 ans / Louis Scweitzer, 62 ans

Parcours et réseaux Carlos Ghosn. Quoique polytechnicien et X-Mines, Carlos Ghosn n'est ni un héritier, ni un homme de réseaux. C'est un patron qui croit à la multinationalité. Né au Brésil, il a grandi au Liban, étudié en France et géré dans le monde entier.

https://www.liberation.fr

Il semble qu’il ait été dénoncé, tiens donc, après une enquête interne à Nissan et par le directeur de Nissan lui-même. La présidence de Carlos semble lui être retirée ou en voie de l’être sans attendre la fin de la présomption d’innocence si utile dans certains cas, mais seulement chez nous.

Je ne suis pas inquiet pour lui, il a dû suivre des stages de mise en situation, payés par l’entreprise et animés par des avocats et magistrats faisant des « ménages ». Il sait donc comment se comporter en cas de garde à vue ! Et les avocats de premier rang ne lui manqueront pas.

De tels stages ne sont pas offerts aux employés pour gérer leurs licenciements. (22000 licenciements pour « redresser » Renault et Nissan).

Le gouvernement français patauge et plutôt que de dire qu’il va enquêter chez Renault (dont il est actionnaire majoritaire avec 15% !), il essaie de rassurer les employés en disant que l’état prendra « ses responsabilités ». A leur place j’aurai peur en entendant ça de la bouche de Mr. Lemaire.

La suffisance de Mr Calos Ghosn m’a toujours agacée. L’appât du gain n’est jamais assouvi chez ces gens-là. Mais ce sont eux qui sont respectés par nos dirigeants politiques. Leur fréquentation est plus valorisante que celle de ces moins que rien de pauvres qui réclament, pleurent, se plaignent et dérangent pour quelques Euros.

Qui a dit deux poids deux mesures ?