08 Mai 2018 Empathie

 J'ai trouvé cet article du Journal International de médecine d'hier. Je suis tout à fait en phase avec ce qui est dit.

A lire absolument

Enseigner l'empathie aux dirigeants plutôt qu'aux étudiants

Paris, le lundi 7 mai 2018 - L'interview donnée le 25 avril dernier par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, au magazine Marie-Claire a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux de la part des médecins, soignants et patients courroucés. La phrase qui a mis le feu aux poudres [...]

https://www.jim.fr

Pourquoi pas l'apprentissage de l'empathie à l'ENA, pour respecter ceux qui ne sont rien ? (cf article précédent)

Ou l'école de Rennes (Ecole des hautes études en santé publique (EHESP)) formant les directeurs pour qui personnel et malades ne sont que des côuts.

Que seraient les soins s'il n'y avait pour les prodiguer que ces gestionnaires qui ne font pas la preuve d'une grande empathie. Et pour qui le personnel et le client sont une charge. J'en veux pour preuve les multiples affaires où ces gestionnaires sont nommés dans la presse. Il restent d'ailleurs en place car ils dégagent des économies pour l'hopital, ou sont nommés au secrétariat général de la ministre.

Ecoles de gestion et de DRH pour qui la gestion des ressources humaines se passe essenciellement à optimiser le travail des autres dans l'entreprise, par la précarité ou en restructurant vers la sortie.

Si notre société a perdu toute empathie, un grand nombre de médecins, anciennement formés sans cours d'empathie, gardent le respect des patients, et non pas des clients.

On voit que madame Buzin a perdu ces notions par la trop grande fréquentation et la direction des agences d'état et de leurs dirigeants.

L'exercice professionnel quotidien "au lit du malade" (comme on disait autrefois) et non pas dans un lointain bureau, ou caché derrière des appareils, est bien le plus formateur pour qui s'intéresse à l'être humain.

C'est une bien meilleure formation et les enseignants en sont les patients malades et non pas des enseignants autodésignés.