06 Mars 2020 le brassage de vent fonctionne

La communication va bon train.

Des affiches et des flyers sont à disposition du bon peuple, mais surtout dans certains territoires peuplés. Les autres sont priés de supporter les platitudes des plateaux télévisés très prolixes en lieux communs.

Lavez-vous les mains, où ? Dans le métro, les bus, en ville ?

Toussez dans votre pli du coude. Comment, après vous être déshabillés, ou dans le manteau

Qui lave le manteau, combien de fois par jour en change-t-on

Mouchoirs jetables où les jette-t-on ? Les poubelles sont devenues rares en ville. Les garde-t-on dans sa poche ?

Où sont les corbeilles, les poubelles lors des déplacements. Qui les vide. Les villes sont déjà jonchées de détritus non ramassés !

Sans doute les menus détails sont-ils trop triviaux pour nos élites.

Foins des détails il s’agit de mettre en scène le président. D’autres touchés par la grâce de son onction trouveront les solutions pratiques.

Mais j’ai confiance dans les hommes de terrain capables de mettre en œuvre, dans la réalité des différences, des infrastructures efficaces, pourvu qu’on leur en donne les moyens.

Et surtout si l’on évite de sélectionner les copains et les beaux parleurs. Mais là je vous fais part de mes gros doutes.

Les ARS semblent le  « pivot » de la prise en main de la situation. Cette ARS même qui répondait à mes courriers décrivant les constatations des dysfonctionnements des urgences, de la gestion erratique des moyens, de la démotivation du personnel de l’hôpital public. La réponse, par de beaux courriers que je pourrais résumer par « tout va très bien madame la marquise » et autres artifices dilatoires.

A ce propos je suis curieux de connaitre le nombre de chambres d’isolement à pression négative, le nombre de place en réanimation respiratoire pour des patients infectés mises à disposition dans l’hospitalisation privée ? Toutes activités médicales, maladies infectieuses et réanimation respiratoire particulièrement onéreuses en matériel et personnel et des antibiotiques hors de prix, avec des séjours longs couteux mal rémunérés car ce n’est pas du sacro-saint ambulatoire.

Sans compter les moyens des laboratoires de dépistage spécialisés et couteux.  Je n’ai pas entendu les lobbies du privé se plaindre de leur mise à l’écart.

Un député contaminé et en réa. Je lui souhaite un prompt rétablissement, mais aussi au personnel de l’Assemblé contaminé et à tous ceux qui l’ont fréquenté

Pourquoi les députés ne se sont-ils pas mis en télétravail ? De peur que leur fonction ne soit considérée comme fictive ?

Par manque de matériel ? Il est certain que l’investissement de chacun soit trop important pour leurs indemnités

Mais l’intérêt serait qu’ils pourraient faire croire qu’ils ne dorment pas, qu’ils ne jouent pas, qu’ils ne draguent pas comme on le voit trop souvent en séance.

Une grande partie de leur activité est orale. Certains y excellent. D’autres se contentent de lever la main en cadence.

Nos ministres européens vont se concerter par conférence audio ! Rien de plus moderne n’est donc possible ? Où vont nos impôts ? Dans le financement de sommets et déplacements inutiles ?

Le « chef des députés LREM » à l’assemblée ne fait pas partie de ceux qui excellent dans l’art oratoire. Gilles Legendre me déprime dès son apparition sur les images, et dès qu’il s’exprime l’ennui me gagne

Rien que ses interventions dans l’assemblée et les plateaux TV témoignent d’une platitude sidérale.

 Est-ce le seul qu’on a trouvé pour faire valoir la pensée présidentielle ? C’est donc le désert total.

Ce qui n’est pas le cas de Sibeth Ndiaye qui parle plus souvent pour masquer la vacuité de sa pensée limitée à une communication partiale non exempte d’approximations factuelles. Au moins elle donne l’impression d’une parole presque vraie. C’est tout un art.

Ne déconne-t-on pas à pleins tubes ?

D’autre part je ressens comme un frémissement des sectes millénaristes. Toutes peurs épidémiques ont vu le réveil d’illuminés. Il est curieux de voir que l’un des foyers de contamination soit survenu dans un de leur rassemblement.

Heureusement quels que soient les moulinets il est probable que l’épidémie s’arrêtera cet été.

Ça va être la course à la récupération dès le soulagement arrivé.