28 Juin 2020 À qui profite l’affolement

Hier le Dr Maudrux se posait cette même question dont je vous ai fait part il y a quelques jours

Blog du Dr Gérard Maudrux

Il ne se passe pas de jour sans que l'OMS n'affole pas les populations à propos de la pandémie. A l'entendre, elle reprendrait de la vigueur. Hier elle mettait en garde l'Europe, il y a deux jours, c'était la panique au Brésil, et il y a trois jours, c'était une reprise sévère aux Etats Unis.

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr

c’est bien en effet le problème.

Je maintiens que la théorie du chaos qui permet de faire plier le peuple est la seule explication logique. Il faut que le gogo ait peur pour qu’il accepte tout et n’importe quoi.

Un ami m’a fait passer un article de France Soir qui donne des « experts » sélectionnés par le pouvoir une bien triste image.

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/06/27/alerte-rouge-a-loms/

J’aime à penser que ce sont des exceptions, mais qui sont sélectionnées par le pouvoir qui ne peut ignorer tout ceci.

Le conseil de l’ordre devrait être informé de ce problème et y mettre bon ordre. Or souvent il ne parle que des modestes stylos bille « offerts » par les visiteurs médicaux et de minimes objets publicitaires laissés à dessein sur les bureaux. Mais cette profession de visiteurs a été elle-même décimée par les restrictions de budget.

Mais d’un autre côté le Conseil de l’Ordre et la Justice concentrent le tir sur le Pr Raoult qui a publiquement annoncé en début de sa comparution devant la commission de l’assemblée nationale ses conflits d’intérêts … qui sont nuls.

Je me pose une question quand même. Les sommes déclarées ou données, rien n’indique sur quelle durée elles ont été reçues.

Il est différent de cumuler des sommes sur 10 ans ou de donner ces sommes par an ?

Autre problème ces sommes ont-elles été directement dans la poche de ces personnes, ou ont-elles servi à faire des recherche dans les services de ces experts ?

En effet les budgets de recherche en France, « offerts »  par les organes officiels de l’état sont bien en dessous des budgets nécessaires à la recherche. Et l’état incite de plus en plus les chercheurs à se financer ailleurs. Cet ailleurs ne peut être que des industriels qui immanquablement orientent les recherches à leur profit et en attendent des contreparties.

J’ai toujours pensé qu’il s’agissait d’un système pervers voulu par l’état impuissant.

Le seul problème est qui juge de cette dépendance.

Et à quoi servent les résultats de ces recherches.

J’ai connu certains services hospitaliers qui compensaient le dénuement des budgets en se faisant acheter du matériel indispensable par des firmes pharmaceutiques.

Le cycle pervers est ainsi amorcé.

Une vraie enquête journalistique serait donc utile, en l’absence de toute régulation intelligente de l’état.

Et autre question, qui n’est pas « acheté, d’une façon ou une autre, dans les hautes et petites sphères de l’état ? Et qui parmi les journalistes intègres ne font pas de « ménages » (comme on a parfois coutume de le dire) en entrainant des politiques à débattre en public, ou des avocats qui forment les chefs d’entreprise ou comment se comporter lors de garde à vue. Le mélange des genres semble devenu la norme. Et crée des liens informels qui jettent un doute sur toute la société. Je ne parle même pas des pantouflages entre public et privé et retour de nos élites. Il n’en reste aucun lien de dépendance ?

Nos grands journaux et télés déficitaires n’ont-ils pas intérêt de se faire bien voir par les gouvernants pour « bénéficier » de subventions ? Elles semblent distribuées en fonction de la compliance à la politique de l’époque, et bien plus qu’au nom de la liberté de la presse.

Petit exemple ce matin :

Grève chez BFM TV

Depuis mercredi, le personnel de NextRadioTV, société dirigée par Alain Weill qui contrôle les chaînes BFM (, BFM Business) et RMC, est en grève. Ce qui a provoqué un report du débat prévu entre les candidates de la mairie de Paris. Qui, toutes trois, ont apporté à l'unisson leur soutien au personnel du groupe médiatique.

https://www.bvoltaire.fr

Les dirigeants sont souhaités exemplaires. Et il me semble qu’on est très loin de cet idéal.

Dans quel monde vivons-nous ?

Montrez-moi les faits qui disent le contraire.

En aparté, je continue lentement à lire « Le cygne noir », la pertinence de l’imprévisible. Lecture difficile pour moi, que j’alterne avec d’autres lectures plus distrayantes. Je suis cependant déjà frappé par l’actualité du propos. Qui aurait pu prévoir le virus et ses conséquences. Et surtout prévoir les répercutions de la rupture des liens sociaux directs (par le confinement) que les décisions prises dans l’urgence ont déclenché. En tout état de cause on voit une grande débandade des certitudes mais certains tentent d’en profiter, sans en tirer d’enseignement sur leur fragilité.