29 Juillet 2018 Où sont les responsables qu’on puisse un jour les trouver

Urgences

Péritonite : le décès d'une sexagénaire aux urgences de Brest interroge

Brest, le vendredi 27 juillet 2018 - Dans la nuit du 12 au 13 juillet, une patiente de 61 ans est décédée aux urgences du CHRU de la Cavale Blanche à Brest, en Bretagne. Sa fille Malgwenn Le Mat interpelle les responsables de ce centre dans une lettre ouverte.

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Cela me rappelle les scènes que j’ai vécues aux urgences il y a un peu plus d’un an. Avec le même mépris, pour le courrier que j’avais adressé, de la direction et de l’ARS, mais aussi du conseil de l’ordre et du médecin responsable de service.

Minimiser les difficultés et les problèmes n’est certes pas la meilleure façon d’y porter remède. Mais « on » a peur que cela coûte !

Remplacements

L'été est là. Les remplaçants aussi !

Paris, le vendredi 27 juillet 2018 - La période estivale charrie son lot d'invariants faits de transhumance massive vers les littoraux, de régimes minceurs accélérés et de considérations météorologiques quotidiennes. Mais un autre phénomène, moins commenté, est également à l'œuvre durant [...]

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Je suis sensible à cet article car au début de ma carrière j’ai effectué des remplacements.

Mais le principal était pendant ma spécialisation en cardiologie, et alors que j’avais déjà passé ma thèse. A l’époque j’étais déjà marié et père d’un garçon (dont je suis très fier). Je venais de terminer un an de service militaire (médecin aspirant 6 mois en Corse et 6 mois à Lyon).

Pendant 3 ans j’ai remplacé les deux médecins généralistes d’une petite ville industrielle dans les contreforts du massif central, en moyenne montagne, « mon » territoire couvrait un rayon de 15 kms environ. Ces deux médecins s’étaient arrangés pour que l’un soit de garde et l’autre en repos. Celui qui était de garde se faisait remplacer, et donc le remplaçant recevait les 2 clientèles qui avaient un profil sociologique bien différent. J’ai effectué ces remplacements tous les week-ends pendant 3 ans, toutes les fêtes, Noël compris (difficile quand on passe cette fête à 100 kms de chez soi, seul et qu’on a un jeune enfant). Mes vacances étaient passées sur ce même remplacement, mais un des deux médecins continuait son exercice pendant que l’autre était remplacé et ceci en alternance. Le reste du temps j’avais un poste dans un service de cardiologie du CHU, peu payé pour faire des cathétérismes cardiaques et une vacation de rééducation cardiaque.

Ces trois ans de médecine générale, dans cet environnement ont été très formateurs. A l’époque le médecin de campagne assurait toutes les urgences de jour comme de nuit traumatismes de la route comme urgences médicales. Le premier centre hospitalier était à 45 km, soit une heure d’ambulance sur des routes de montagne parfois enneigées. Le centre 15 et le Samu n’existaient pas ! Il m’est resté de tout cela de très beaux souvenirs et une formation générale qui m’a servie toute ma carrière.

A cette époque les contraintes administratives étaient bien moindres. L’exercice professionnel motivant, à l’abri des tracasseries de la bureaucratie. La situation actuelle devrait être bien plus confortable si les procédures, les accréditations, les contraintes administratives et le « flicage » des tutelles ne transformaient pas les progrès indéniables en parcours d’obstacles administratifs. Prime maintenant la procédure, l’organigramme et l’algorithme de décision. Et on en arrive aux dysfonctionnements actuels et à la démotivation des acteurs de terrain.

Pompiers, cet article me désespère de l’être humain, j’espère que les sanctions seront sévères et la surveillance de tels déviants assurée. J’y suis d’autant plus sensible qu’une jeune nièce (24 ans) est depuis quelques temps pompier professionnel de la région parisienne. De père réanimateur de CHU parisien elle s’épanouie dans ce métier qu’elle a toujours (depuis son enfance) rêvé d’exercer au service des autres.

Violences sexuelles chez les pompiers de Paris: des faits "inacceptables" pour leur général

Après la publication d'un article évoquant des accusations de violences sexuelles chez les pompiers de Paris, leur général affirme qu'il ne fera "pas preuve de corporatisme si les faits sont avérés" et juge "inacceptables" les cas de harcèlement et d'humiliation.

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Il faut arrêter de désespérer les gens de valeur et sévir contre les imbéciles. Il faut que les « autorités » arrêtent de tergiverser, de trouver des faux-semblants, s’abritent derrière des procédures pour ne pas prendre réellement leurs responsabilités.

J’adore celui qui dit : je suis le seul responsable, qu’on vienne me chercher ; alors qu’il devrait être irréprochable.