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Avatars recadrés 3

Dates
 
6 juillet 2020

06 Juillet 2020 C’est normal

Un chauffeur de bus en état de mort cérébrale à Bayonne

Bayonne : un chauffeur de bus en état de mort cérébrale après une agression

Le conducteur aurait refusé de laisser monter un groupe d'individus dépourvus de masques et de titres de transport. Un chauffeur de bus du réseau de Bayonne, a été agressé, le dimanche 6 juillet au soir, par plusieurs personnes à un arrêt. Selon une source policière, la victime serait est en état de mort cérébrale, ce lundi.

https://www.lefigaro.fr

 

Une gendarme tuée par une voiture dans le Lot et Garonne

Lot-et-Garonne : "Le véhicule roulait entre 130 et 160km/h lorsqu'il a heurté la gendarme"

Le drame survenu samedi 4 juillet au soir a suscité l'émoi dans le département et tout l'Hexagone. Faisant fi d'un barrage gardé par des militaires, un conducteur de 26 ans a donné un coup de volant et grièvement heurté une gendarme de 25 ans à hauteur de Port-Sainte-Marie dans le Lot-et-Garonne.

https://www.sudouest.fr

 

Et pas de marche blanche! Pas de voiture brûlée !, pas de manifestations avec agression de police !.

 

Ce ne sont que des faits divers locaux qui n’intéressent pas les avocats médiatiques.

Les auteurs « présumés » ont été arrêtés et la justice va suivre lentement son cours.

Mais qui va-t-on accuser ? Ce ne sont que des multirécidivistes qui étaient gênés par des personnes qui voulaient leur demander de se conformer aux règles suivies habituellement par les personnes normales.

 

Ce qui me choque aussi, c’est que les faits se répètent et que les hautes autorités ne prennent pas de décisions. Pour raison de haute stratégie politique ?

La justice n’est mise en cause que par les délinquants. Les citoyens ne demandent que des peines justes soient appliquées avant que les récidivistes ne deviennent multirécidivistes.

Et ces citoyens-là, respectueux de la loi, ne font pas de manifestations, ni de dégâts, ni de rébellion.

Les avocats des « présumés » coupables vont sans doute arguer de l’acharnement de la police à gêner ces petits jeunes si sympathiques, et vont demander de nombreuses contre enquêtes pour mettre en valeur que ces victimes de violence policière n’avaient en fait qu’agi mus par la crainte d’être stigmatisés. Et les victimes n'étaient-elles pas des êtres fragiles?

 

Mais les journalistes parisiens sont tout à l’annonce du nouveau gouvernement.

Ils sont (presque tous) devant l’Elysée depuis tôt ce matin pour être les premiers à faire le reportage parmi les multiples reporters mobilisés avec caméras par chaque chaine de TV et journaux « nationaux ».

Ah, avoir été le premier à bien supputer les choix de Macron. Ou du moins avoir présenté le meilleur tiercé pour chaque poste.

 

Il y a des priorités appréciées différemment par chaque « acteurs » de notre démocratie.

Pour aujourd’hui on suppute la connaissance des « dossiers » de ce nouveau gouvernement. On ne va pas lui demander de lever les yeux de sa paperasse pour agir et régler les vrais problèmes vécus par les français.

 

Parlons plutôt des négociations de santé et de la retraite.

C’est parait-il la priorité pour notre président.

Et c’est tant pis si c’est pour dégager des sous pour le budget plutôt que de prendre conscience de la dégradation de la société.

 

Pour illustrer le fonctionnement de la presse trouvez ici l’article de Claverie Emile dans  « l’Indépendant » le journal de notre région Languedoc-Roussillon. Les photos de l'article sont aussi très parlantes.

 

"La nomination de Jean Castex à la tête du gouvernement intéresse".

La nomination de Jean Castex, maire de Prades, au poste de Premier ministre, a surpris autant les Parisiens que les Conflentois ou les Pradéens. Qui pour les derniers sont plutôt fiers que leur édile soit nommé à un poste clé pour la Nation.

Dès le lendemain de cette annonce, qui s’est faite assez tardivement, les médias parisiens ont débarqué dare-dare sur la place de "ce village méconnu qui s’offre le luxe d’avoir un Premier ministre", commentait le journaliste de Paris Match à la recherche de volontaires pour s’exprimer. Un peu plus loin, les journalistes du Figaro traquaient les élus sur la place, ainsi que l’épouse du ministre, tandis qu’un cameraman de BFM était en interview à quelques mètres de là. Ben Barnier, journaliste pour France Info TV, mettait en place plusieurs directs pour sa chaîne devant l’office de tourisme où il recueillait les impressions et commentaires des habitants.

Aucun de ces professionnels n’aurait pu situer Prades sur une carte quelques heures avant leur venue dans la capitale du Conflent. Jean-Marie, un autochtone, faisait remarquer que cette promotion nationale de la capitale du Conflent valait dix passages du Tour de France pour faire connaître la ville et le Conflent.

Claverie Émile

 

Mais dans les médias TV on a rapporté les nombreux Tweets se moquant de l’accent du premier ministre. Voilà qui est en effet important pour la presse parisienne, qui n’a pas d’accent autre que parigot, et aucuns tics de langage.

Où est la normalité ?

Estic tip 5

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