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14 janvier 2016

14 janvier 2016 Exercice médical et formation. Lettre à un ami

A Ph. P qui me posait la question du harcèlement des médecins et l’affaire du cardiologue de Pompidou

Suite à ta question : article de ce jour du « quotidien du médecin » à lire à la fin.

 

Je te signale que dans un établissement vers Salin les bains où travaille T. D., (ex de Mangini, parti avec J-M. D. pour la maltraitance subie), les médecins sont ROUMAINS, excellente façon de faire taire les autres médecins français qui voudraient contester. Demande aussi à François Quélard et à bien d’autres.

Je te rappelle que c’est Sarko qui a dit qu’à l’hôpital il n’y a qu’un seul patron : le directeur. Les nombreuses lois passées avant lui l’avaient déjà dit (de droite comme de gauche) Il a simplement confirmé et de ce fait aggravé les pouvoirs de directeurs dont la carrière dépend de l’administration et qui donc sont très enclins à appliquer les consignes données par le ministère, l’ARS, même si cela aggrave le sort des patients et le mal-être des médecins. Il est plus facile de piloter un homme par le budget qu’un groupe de médecins souvent d’avis différents car libres.

A noter que ces lois et pratiques de droites n’ont pas été touchées par la gauche qui s’en sert pour piloter les économies(?) qui tardent à venir. (Comme l’inversion de la courbe du chômage).

Faire des groupes de parole pour aider les médecins c’est bien, il faudrait plutôt prendre conscience des conditions dans lesquelles ils travaillent et changer le système ! Mais peut-on demander à des Enarques, aidés par des médecins d’administration, (je ne cite pas les médecins des assemblées ou ex du gouvernement dont les pratiques devraient être condamnées … (mais ils sont bien gentils et représentent (?) les docteurs), des changements clairs et au conseil de l’ordre de changer l’ordre établi ?

Bien amicalement

 

Questions sur l’aptitude de certains étudiants formés hors de FranceLes autorités hospitalo-universitaires s’alarment du nombre croissant d’internes incompétents

14.01.2016

Depuis novembre, huit internes de médecine générale d’Ile-de-France ayant entamé leur cursus dans un pays de l’Union européenne – et passé les ECN en France – ont été suspendus. Ils suivent un stage de remise à niveau dans des services parisiens, leurs compétences ayant été mises en cause.

 

Chaque année, de plus en plus d’étudiants en médecine de l’Union européenne se présentent aux épreuves classantes nationales (ECN).

En 2015, 349 candidats issus de 16 pays ont passé les épreuves dont plus de 50 % sont Roumains (contre 248 l’année précédente). Aux candidats étrangers s’ajoutent des Français souvent recalés deux fois en PACES et qui tentent leur chance hors de nos frontières.

Copie blanche et manque de pratique

Si le sujet est encore tabou, les autorités s’inquiètent de ce phénomène qui prend de l’ampleur. « Nous recevons des étudiants formés à l’étranger, qui pour certains ne parlent pas français, et dont on ne peut pas mesurer les compétences médicales, confie le Pr Jean-Pierre Vinel, président de la Conférence des doyens de médecine. Qu’un candidat puisse décrocher un poste en rendant une copie blanche est choquant ».

De fait, tous les nouveaux internes ne sont pas au niveau. En Ile-de-France, le coordonnateur du DES de médecine générale a récemment tiré la sonnette d’alarme auprès de l’ARS et du ministère de la Santé. « Depuis deux ou trois ans, nous rencontrons des problèmes avec des internes qui n’ont pas fait leurs deux premiers cycles en France et qui figuraient parmi les derniers classés des ECN, explique le Pr Philippe Jaury. Certains sont incompétents. »

Des chefs de service ont signalé les graves manquements de leurs nouveaux internes et interpellé les autorités. « À titre conservatoire, en accord avec le président des doyens d’Ile-de-France, nous avons suspendu huit internes », explique le Pr Jaury. Ces derniers effectuent des stages de remise à niveau dans des services hospitaliers parisiens polyvalents. Ce stage de rattrapage de six mois est payé mais il ne permet pas à l’interne de valider un semestre.

Le Pr Jean-François Bergmann, chef de service de médecine interne à Lariboisière, qui accueille l’un de ses jeunes, a rapidement identifié leurs failles. « Ils manquent de pratique, ils n’ont pas été suffisamment au lit du malade, il faut leur apprendre à poser les mains pour percuter un thorax », explique-t-il.

Dans son service, l’interne jugé déficient a le statut de "super-externe" : « Il n’a pas la responsabilité de lits, il est accompagné d’un chef de clinique et de deux internes, il fait des observations et des propositions de prescription mais il ne peut pas les appliquer lui-même », explique le Pr Bergmann. Au terme de cette remise à niveau, le coordinateur d’Ile-de-France, avec l’ARS et après avis des chefs de service qui les accueillent, décideront si ces internes sont aptes à reprendre leur cursus ou non.

Une note éliminatoire aux ECN, la solution ?

Le syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP) reconnaît qu’il y a un véritable sujet. « Un tiers des nouveaux internes formés à l’étranger s’adaptent parfaitement, un tiers retournent dans leur pays et un tiers posent problème, estime le président du SRP, Stefan Néraal. Nous ne sommes pas là pour défendre l’indéfendable mais nous sommes favorables à une remise à niveau pour leur donner une chance. »

Pour éviter que davantage d’internes qui ne sont pas au niveau requis prennent un poste à l’avenir – la filière roumaine étant loin de se tarir – les doyens ont demandé la mise en place aux ECN d’une note éliminatoire à laquelle s’opposent pour l’instant les internes. « Le système n’est pas à jeter mais il faudrait instaurer une note plancher de 7 ou 8 aux ECN, on ne peut pas continuer comme ça, explique le Pr Jean-Luc Dubois-Randé, doyen de Paris-Est. Sans justification des compétences, on aura un contentieux. »

Alerté, le ministère de la Santé pas encore tranché. « Quand nous les avons prévenus, il y a un an, on nous a demandé de ne pas faire de vagues », confie un interlocuteur.

Christophe Gattuso

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