01 Mai 2020 La pagaille, et peut-être au bout, l’espoir

Notre pays est profondément divisé. Le pouvoir voudrait l’Union nationale pour lui redonner de la vigueur.

Est-il bien placé pour demander l’union alors que depuis plus de deux ans il a fracturé les français, leur a imposé par le Knout des « réformes » qu’il n’avait pas demandé. Répression violente de toutes les manifestations d’alerte. Passage en force de lois sur le travail, sur la retraite. Diminution imposée aux budgets sociaux et en particulier de santé, dans la lignée de ce qui avait été fait depuis des années. Malgré les alertes des professionnels l’état n’a rien écouté.

Dans ces conditions il semble difficile de demander aux citoyens de tout oublier et de suivre son gouvernement qui n’a jamais tenu compte de leur avis et qui répondait chaque fois : c’était dans le programme, et qui s’appuyait sur une majorité de marcheurs chaussés de godillots pour imposer en affirmant que tout était légal puisque voulu par leur vote par les français.

L’état, le président, le gouvernement ne donnent rien, ils répartissent seulement les prélèvements faits sur les contribuables.

L’augmentation des prélèvements, directs ou indirects sur certains, accompagnés d’allègements pour d’autres voire de subventions sans contreparties. Tout cela n’a pas créé un climat d’union nationale. Surtout que l’on sent que l’endettement de l’ensemble du pays, et qui explose actuellement, va bénéficier plus aux « entrepreneurs » qui vont soi-disant remettre en marche le pays. Et continuer à distribuer des dividendes à des fonds de pension étrangers ou à des sièges de sociétés établis à l’étranger, organisant une concurrence au sein même de l’Europe dont on voit bien l’inutilité et la division en cas de crise.

En ce premier mai, fête du travail, il serait peut-être bon de prendre en compte « ceux qui ne sont rien », mais qui ont montré que eux, ils étaient indispensables.

Ils ont été arrêtés par l’épidémie et les grands capitaines d’industrie se sont enfin aperçus que c’était cette base qui produisait vraiment des richesses, pas des jeux d’écritures depuis les sièges ou des bourses. Les grands capitaines sont nus sans l’équipage.

Il serait temps de s’en apercevoir.

Pourquoi pas de décisions (pas d’annonces ! des faits !) en ce premier mai !

Espérons.