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28 mars 2020

28 Mars 2020 Le Covid 19 n’est qu’un révélateur

Je n’ai pas la prétention de tout connaitre de tout comprendre, je me contente de donner un avis que je ne force personne à partager, ni surtout à approuver.

 

Mais je le répète, l’épisode actuel montre la déroute des économistes de la santé, et celle des épidémiologistes.

Du moins de ceux qui sont écoutés car politiquement corrects et vont dans le sens des économies.

Je n’oublierais pas les « boites de consulting », qui "conseillent" aussi bien les technocrates des ministères que les gestionnaires des établissement hospitaliers et cliniques. Comment s’étonner de la grande convergence de vue de ces acteurs ? Et ceci au prix de factures astronomiques pour de vrais brouillons soutenus par des tableaux Excel et une projection Power Point très léchés mais rebattant les idées convenues.

 

J’espère que cela servira de leçon pour tout le monde et que la pluralité des avis et des idées sera prise en compte à l’avenir.

J’espère mais n’en suis pas certain du tout.

 

L’épisode épidémique actuel doit aussi faire réfléchir sur ce qu’on appelle les infections nosocomiales.

Les infections nosocomiales - Ministère des Solidarités et de la Santé

Définitions et circonstances de survenue Les infections nosocomiales (IN) sont les infections contractées dans un établissements de santé. Cette définition, issue des " 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales " édité en 1999, a été actualisée en 2006, par le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins (CTINILS), avec la participation de membres de la Commission Nationale des Accidents Médicaux et la consultation d'experts pluridisciplinaires.

https://solidarites-sante.gouv.fr

Cet article résume bien le problème. On est loin des unes de certains journaux, surtout médiatiques.

 

Ces Infections Nosocomiales étaient mises, dans le monde d’avant, sur le compte de ces mauvais médecins, tous, hospitaliers et libéraux qui font n’importe quoi avec les antibiotiques (et ainsi créent des résistances à certaines molécules), et sur la négligence coupable des médecins qui font mal les gestes barrière. On en voit la difficulté actuellement. (Dans l’ensemble, à mon avis, les médecins les font mieux que certains ministres, et plus souvent).

Et il y a aussi le problème du nettoyage et de la désinfection des locaux, souvent sous-traité à des entreprises dont le certificat Iso sur beau papier glacé n’empêche pas d’employer des personnels mal ou pas formés et soumis à minutage impossible à tenir.

Toute activité à notre époque est une longue chaine qui doit être soudée et où chaque maillon est important.

Heureusement une très grande partie du matériel utilisé est à usage unique, sous blister stérile, et souvent à prédominance de plastique (foin de l’écologie politique). Ce matériel doit être éliminé par des circuits spéciaux réservés au matériel potentiellement contaminé. Tout ceci est couteux et pas forcément pris en compte dans le budget des hôpitaux, ni dans la nomenclature des actes professionnels qui est opposée à votre médecin traitant.

 

On voit aujourd’hui la difficulté de combattre une infection à germes résistants. Les moyens qu’il faut (et faudrait) dépassent souvent les possibilités financières des hôpitaux.

 

Les patients eux-mêmes admis dans les hôpitaux peuvent être porteurs sains d’une faune microbienne variée et méconnues. Actuellement une urgence cardiaque ou hémorragique ou traumatique (ah le bricolage pour occuper le temps de confinement) peut survenir sur un patient Covid 19 positif non testé et porteur à bas bruit. Qui prend les risques ?

Avez-vous d’autre part vu les gestes nécessaires en réanimation, beaucoup dans l’urgence, complexes, immédiats parfois à la minute,  et le matériel peut manquer aussi bien en protection qu’en utilisation. Cette épidémie aura eu l’intérêt de faire connaitre au public qui le veut bien, ce qu’est un service de réanimation et la complexité du matériel et des contraintes.

Je ne parle même pas de la compétence du personnel, jusqu’ici non reconnue, voir décriée.

Parfois la technologie a des limites, la maintenance peut être délicate et couteuse.

Parfois les gestes nécessaires sont faits « à l’arrache » comme disent certains jeunes (pour moi, mais vieux pour les gamins). L’urgence comme je l’ai déjà dit en médecine est parfois une question de minutes.

 Canules qui se bouchent sous respirateur par exemple, et là, risque maximum pour les soignants qui agissent , un arrêt cardiaque qu’il faut masser, défibriller et qui n’attend pas forcément que tout soit prêt, stérile et le personnel formé, et non en demande de formation parfois refusée.

Rien à voir avec une commande de masques « en urgence » et des masques toujours pas arrivés sur le terrain en suffisance (euphémisme) 1 mois après.

 

On ne peut faire des prélèvements systématiques, pour les microbes, permettant de faire des antibiogrammes qui testent en boites de pétri, (petite boite ronde en plastique d’une dizaine de cm de diamètre, permettant de cultiver microbes ou cellules) la sensibilité ou non du microbe sélectionné sur un panel d’antibiotiques. Ceci pour diriger les traitements antibiotiques de façon systématique et l’adaptation dans le temps. D’autant qu’un antibiotique actif dans une boite de culture n’est pas forcément efficace chez un patient.

Pour l’instant vu le coût les délais (souvent 48 h) on fait des traitements probabilistes, c’est-à-dire le traitement qui marche habituellement dans la pathologie considérée, et on adapte ensuite si cela ne marche pas grâce aux examens complémentaires.

 

On accuse les médecins mais les antibiotiques sont utilisés largua manu dans les élevages en batterie, ceci aussi au nom de la rentabilité. Les éleveurs et agriculteurs sont-ils responsables de ce qu’on leur impose au nom de la productivité ?

 

Entendons-nous, je ne dis pas qu’il n’y a pas de progrès à faire, mais cela passe aussi par toute une chaine et qu’il n’y a pas toujours qu’un seul responsable qui sert d’alibi à tout un système.

Et il y a aussi des circonstances exceptionnelles.

 

Déroute aussi des informations continues qui répètent en boucle dans la journée les mêmes âneries, les mêmes avis d’experts qui sont soigneusement choisis pour se féliciter de la conduite de la manœuvre (forcément exemplaire)  faite par notre président et son staff, son entourage, et ses commissions diverses choisies parmi les amis politiquement corrects et qui ne sont pas sur le terrain.

 

Nous sommes en guerre a dit le président.

Un peu comme en 40, ou la seule victoire fut celle des chars commandés par de Gaulle sur le terrain. Mais ce « petit » colonel, nommé général temporaire au début des hostilités,  n’avait pas été suivi dans ses prescriptions stratégiques d’avant le déclanchement des hostilités (Livres en 1934 et 1938).

Vers l'armée de métier

Vers l'armée de métier est un livre de stratégie militaire écrit par Charles de Gaulle, paru en 1934. Après la Première Guerre mondiale, le pacifisme gagne la société française, et l'idée de la supériorité de l' armée française se répand dans le peuple comme dans les élites de l'armée.

http://wikipedia.org

 

Pauvre Sibeth Ndiaye, moquée maintenant assez fréquemment. Pourtant elle a de nombreux et nombreuses imitateurs (trices) tout aussi absconds, et qui dans le monde médiatique s’improvisent experts en tout.

 

Ne se passe-t-il rien d’autre dans le monde actuellement ? Pas la plus petite guerre, pas de réfugiés, de migrants, pas de famine, pas le moindre tremblement de terre, pas le moindre volcan en éruption, pas de feux de forêt dévastateur, pas la moindre épidémie autre? (rappel le paludisme fait 430000 morts par an dans le monde pour 220 millions d'nfectés; 5300 morts en France métropolitaine par an. Rappel cette atteinte est traitée depuis des années ,plus de cinquante ans, avec Nivaquine dérivée de la Quinine, donnée largua manu aux touristes qui se rendent dans les pays d'Afrique)  ?

Le Covid 19 a tout fait disparaitre.

Et pour donner de bonnes nouvelles en France pourquoi ne pas parler des chiffres de la pollution des grandes villes, le prix de l’essence qui descent, le nombre de mort sur les routes en chute libre, corona plus efficace que Castaner, le nombre de verbalisations par les radars moindre (mais il va falloir récupérer le manque à gagner) et j’en passe.

Restons aussi un peu positifs.

 

Mais même YouTube reste muet ces temps,  les acteurs habituels sont absents. Je suis particulièrement inquiet pour Tatiana Ventôse dont le dernier post montrait qu’elle était fortement atteinte par le virus. Ses jugements non politiquement corrects me manquent. Meilleurs vœux de rétablissement.

 

Gardez-vous en bonne santé si cela est possible et comptez surtout sur les professionnels de terrain les vrais ceux qui se mettent en danger pour nous, ce n'est pas du télétravail.

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