17 mai 2015 La France est un beau pays !

Et ceci grâce à nos présidents ou candidats présidents.

Avec Nicolas la France a échappé à la république exemplaire.

Avec François la France a échappé au président parfait.

Avec DSK la France a échappé à la France d’économie de marché bien conduite par une concurrence libre et non faussée. Et surtout pas par des lobbies tenant le président par les c… Quoique !

Bien sûr ils avaient promis, mais les discours avaient été écrits par des manipulateurs, pardon des communicants. Heureusement président ou ex futur ou favori des sondages, ils se sont libérés de telles fadaises.

François s’est libéré de ces fadaises. En bon Enarque, il se sait parfait, il avance et ne s’arrête pas aux criailleries de la populace qui d’ailleurs est incapable de comprendre le génie. Heureusement la nouvelle réforme de l’éducation va enfin libérer les têtes pour les offrir au marché (régulé par la concurrence libre et non faussée et …voilà).

Entouré de ministres dévoués à ses idées fluctuantes, par une compréhension bien conduite des intérêts de leur carrière.

Ces idées sont celles qui le faisaient crier à la forfaiture lorsqu’il était chef d’opposition systématique. Il est pragmatique on vous dit.

D’ailleurs le menu fretin doit se plier au bon vouloir des chefs, que l’on soit à « droite » ou à « gauche ».

J’ai eu le bonheur de tomber en contemplation ce matin sur « Orange info » devant le dernier sondage en ligne. « La parole des maires doit-elle être encadrée ? ». Ceci se rapporte à un maire UMP puni pour n’avoir pas dit ce qu’il fallait au moment où il fallait le dire et ce qu’il fallait pour respecter la haute stratégie de son parti. (Dont on sait que comme tous les partis cette stratégie évolue au fil de la communication). Comme disait Coluche il y « l’esprit de parti » c’est-à-dire un seul esprit, celui du chef, pour tous les adhérents. Ceci est valable pour tous les partis.

Heureusement il semble que 80% des personnes ayant voté à ce sondage ont répondu NON.

Le citoyen semble penser qu’il est libre de penser et de dire par lui-même. A fortiori un élu, à qui le moins que l’on puisse demander est d’exprimer son avis publiquement afin de savoir qui on a élu et pour qui on votera ou on ne revotera pas. Si tous les maires doivent penser la même chose que le parti pourquoi nommer dans chaque commune des candidats qui ne suivront que l’avis du parti, pas des électeurs. Un grand chef suffit, il n’a besoin que de relais pour discuter des marchés communaux et de leur bonne affectation.

J’ai toujours aimé le terme « telle personne est incontrôlable ».

S’appliquant à moi-même assez souvent, j’ai toujours été surpris que quelqu’un se dise bien supérieur pour vouloir me contrôler. « Il ose penser par lui-même ». Souvent d’ailleurs l’auteur d’une telle appréciation me semblait d’une telle médiocrité et d’une telle suffisance que je n’y prêtais pas trop d’importance. Mais ce n’est pas toujours facile car de telles personnes sont souvent arrivées à leur haut poste en se pliant aux désirs de leurs supérieurs même si ces désirs changeaient au cours du temps et des besoins. De tels hommes ne comprennent pas la liberté de penser.

Par contre j’ai aussi souvent rencontré, et du fait de ma profession plus souvent dans la santé, des professeurs de haut niveau  capables d’enseigner, d’échanger, d’être didactiques et qui par leur attitude sont capables de faire réfléchir et de faire évoluer les idées de leur interlocuteur, quitte parfois à évoluer eux-mêmes. Ceux-là ne cherchent pas à contrôler ; contrairement à certains dont je tairai le nom.

Petit amusement dans mes lectures de ce matin dans une « lettre d’Univadis » (revue professionnelle, dont je vous offre le texte en pièce jointe) un article :

« Le risque de cardiopathie est quatre fois plus élevé chez les hommes qui pratiquent la polygamie »

J’ai pensé que nous tenions la solution à nos problèmes internationaux et français quoiqu’en France la couverture sociale diminue fortement le stress d’une telle situation, voire la positive complètement.

Pour la fin j’ai entendu ce midi notre ministre de l’enseignement répondre à Nicolas critiquant sa « réforme » des choses bien sensées et rappelant les décisions que celui-ci avait prises avant de redevenir opposant (Sa propre « réforme » de l’enseignement, diminution des enseignants, modification des programmes, arrêt de la formation des maîtres etc.). Toutes remarques extrêmement sensées et pertinentes ; dommage que cette clairvoyance ne soit qu’hémiplégique, et qu’elle n’en fasse pas profiter son patron.

La France est décidément un grand pays, plein d’idées, dommage qu’elles soient portées par des gnomes incontrôlables qu’il faudrait peut-être contrôler et… voilà.