25 Août 2018 Nous faisons de grands progrès.

La SNCF fait des progrès, elle communique ! Le déraillement du TGV arrivant à Marseille a vu sa réaction immédiate ! Elle a recommandé à ses voyageurs partants et arrivants à Marseille de différer leur voyage. Formidable, elle reconnait que ses clients ne voyagent que pour leur plaisir et donc ils peuvent adapter leurs voyages « d’agréments » aux aléas des petites gênes de la SNCF.

Je suggère de mettre à la tête de la sécurité sociale et du ministère de la santé les grands penseurs du ministère des transports et de la direction de la SNCF. Ils mettront en pratique la même communication demandant aux patients de bien vouloir différer leurs malaises car le service des urgences et le Samu est en dysfonctionnement.

J’ai eu la curiosité ce matin de consulter, sur « la brique de lait » utilisée pour mon petit déjeuner, les informations données aux consommateurs.

Je dois dire que j’essaie de privilégier les agriculteurs de ma région (grande région car la brique régionale mentionne les Hautes Pyrénées et les Pyrénées atlantiques à l’opposé Pyrénéen de ma demeure), mais éventuellement celle qui revendiquent les producteurs en expliquant que le lait est plus cher car l’agriculteur reçoit un prix plus important de son lait. Il y a dans mon supermarché au moins 6 ou 7 laits « différents, de présentation différentes (bouteille plastique opaques ou briques), « produit » par de grandes coopératives françaises avec du lait d’origine assez indéterminé ou allégué bien français. Peut être du lait de la ferme des mille vaches dont on ne parle plus ?

Lesdites informations disent (outre l’origine pyrénéenne garantie) que dans la brique de 1 litre en question, il y a 4 bols de 250 ml ! Ils sont très forts. On nous dit aussi que les fermiers adhérents sont très sélectionnés, leur lait surveillé, on ne nous dit pas par contre si on diminue le prix du litre acheté à l’agriculteur si les critères imposés ne sont pas réunis, tout en mettant bien sûr ce lait dans le pot commun et donc au même prix pour l’acheteur !

Par contre on ne nous dit rien des surveillances exercées par la grande société sur ses propres productions, ici on se sélectionne soi-même !

On nous dit que les producteurs de lait de cette société sont à 100% les actionnaires de ses usines.

Cette société est la cinquième en Europe, 4,7 milliards de litres de lait collectés, Dans 71 départements, 11 764 producteurs de lait, 5,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires Plus de 70 sites industriels, 9 100 salariés. Toute autre information est inaccessible sauf en s’inscrivant avec son adresse E-mail. C’est sans doute pour des raisons de transparence

Rien sur le lait, les bactéries, les tests de surveillance, je ne parle même pas du salaire du PDG qui lui ne doit pas être à plaindre contrairement à ses coopérateurs.

Aucune information sur les marges de la société et les dividendes versés aux coopérateurs. ( Si je me rappelle bien un président décédé de la FNSEA était le président d’une coopérative agricole et était devenu multimillionnaire)

Des chiffres jetés sur les pages de com. Si les producteurs se meurent, la société semble bien se porter.

Paris est très endetté, grâce à des années de gestion catastrophique. Je ne sais pas si Mme Hidalgo à ses chances pour prendre une mairie en Espagne, mais ce serait une chance pour Paris et les contribuables français.

En France, on invente la propriété privée... de location

Il y a six mois, on apprenait (pas vraiment surpris) que la dette de la Mairie de Paris continuait d'enfler gaillardement. Grimpant à plus de 6 milliards d'euros (dont 3 en huit ans), ce dérapage budgétaire aussi festif qu'inquiétant n'empêchait alors pas du tout l'équipe municipale de dormir, elle qui déclarait aux médias interrogatifs que la situation était saine et ne méritait pas la moindre anxiété.

https://www.contrepoints.org

Déficit commercial j’ai écouté Mr Asselineau sur sa chaine Youtube.  Information longue mais instructive par quelqu’un de bien informé et bien structuré.

Deux informations dans le journal du matin de la 2

Les Rohingyas que nos médias oublient souvent, réfugiés musulmans dans un pays bouddhiste, et qui n’intéressent personne, vivent dans des camps, vrais bidonvilles. Ils n’ont pas la chance de plaire aux médias français et aux organisations non gouvernementales (ONG). Les militants ONG doivent avoir des œillères !

Pour rappel : 

Des milliers de Rohingya réclament justice un an après leur exode massif

Des membres de cette communauté ont manifesté, samedi, à l'occasion du premier anniversaire de leur exode massif de Birmanie pour fuir les persécutions. LE MONDE | * Mis à jour le " Nous demandons justice à l'ONU ", ont-ils scandé dans le camp de Kutupalong où une banderole géante proclamait : " Plus jamais.

https://www.lemonde.fr

On voyait dans ce camp des enfants sur un « manège » bricolé à partir de ferrailles et de bouts de bois. On voyait dans leurs yeux la joie de faire du manège. Ce manège était poussé à la main par un adulte dépenaillé fumant une cigarette. De quoi faire frémir nos inspecteurs de la sécurité servant surtout à faire appliquer des lois votées en vue de la protection ….  de nos responsables. La protection des citoyens est indispensable, mais quand j’apprends dans le même journal que les CRS qui surveillent les plages ne le feront plus car ça coute des sous à l’état qui est aux abois.

L’année prochaine la sécurité sera sans doute encore assurée, mais aux frais des municipalités qui se retourneront sur le contribuable surtout si ces sauveteurs seront proposés par des sociétés privées seules capables de mettre en œuvre les obligations que nos députés ne manqueront pas de voter, pour notre bien, bien entendu. Le contribuable sera à nouveau mis à contribution pour augmenter les marges de ces sociétés. Quel rapport avec les Rohingyas ? :  La grande faillite des Etats.

Bientôt je mettrai sur ce blog la lettre de Paul Kloboukoff dont l’étude économique est peu encourageante. Cette lettre sera publiée en 3 livraisons.

Mais soyons positifs nous avons des hommes d’état que personne ne nous envie.