07 Juillet 2019 Notre monde est fait pour les prédateurs

Et leurs serviteurs zélés et sans états d’âme car ils sont protégés par les dogmes.

Il m’est venu une idée.

Sur Marianne un article qui montre que les labos pharmaceutiques français engagent un grand plan de « restructuration » en licenciant les « acteurs » de recherche et développement (R&D). La recherche coûte cher. Le théâtre mène à la présidence pour de rares acteurs amateurs bien pris en main.

Un nouveau dirigeant va se charger du vilain travail, les actionnaires seront satisfaits des marges vont être obtenues. Reste à savoir pour combien de temps. L’important n’est-il pas de contenter les actionnaires actuels, qui seront informés du moment où il faudra quitter le navire. Pour les directeurs généraux les hausses de salaires vont pleuvoir de même que les golden parachutes.

Seuls resteront sur le carreau (comme on dit à la mine) les gens de rien, donc sans importance.

J’ai fait le rapprochement avec notre beau pays, bradé par les politiques qui laissent partir toutes les activités vers les pays à salaire bas. Tous les frais de R&D « épargnés » sont récupérés aux sièges, en Suisse ou aux Pays Bas de préférence. On vire le bas peuple, couteux, et on présente des bilans mirifiques. Même les chômeurs disparaissent dans les embrouillaminis de « réformes », rien que des bonnes lois. Pour qui. Nos dirigeants qui vivent à quart de temps dans le pays dès qu’ils quittent le pouvoir. Qui se retrouvent des postes mondiaux très rémunérateurs dans des conseils d’administration mondiaux où leur « carnet d’adresses » fait merveille et où on vit entre-soi loin des « puent la sueur » laissés au pays. Tout ceci au nom d’une idéologie mortifère et sans pays.

Vite réformons tout cela. Virons ces clowns sans indemnités pharamineuses (et pharmaceutiques) et laissons tout un chacun estimer le service rendu aux citoyens, grâce à des informations non partiales, sans la protection du secret des affaires.

Mais je dois rêver. Ceux qui possèdent le pouvoir ne sont pas prêts à se remettre en cause ni à changer une idéologie qui leur permet de vivre sur le dos de ces moins que rien de citoyens qui ne sont pas de leur monde globalisé. Certes on est bien mieux dans l’entre-soi ultra-minoritaire des profiteurs.