13 Novembre 2018 Avenir

L’ami dont je vous ai parlé il y a quelques jours, m’a prêté, il y a déjà 2 mois un livre, dont je veux parler. Cet ami trouvait mes écrits bien pessimistes et voulait me remonter le moral. Je dois dire que mon moral est excellent et que mes écrits ne font que constater le côté comique de situations réelles qu’il vaut mieux traiter de façon humoristique, pour justement garder une distance par rapport surtout à la façon dont l’actualité nous est contée.

Ce livre : « Cap sur l’avenir ! ; à contre-courant, les raisons d’être optimistes. » Editions du moment 2015.

J’avais oublié ce livre sur une étagère, ne sentant pas le besoin d’un optimisme de commande.

J’avais tort. Ce livre écrit par Christian Buchet au CV intéressant, vaut le détour.

L’auteur surtout spécialiste de la mer et des océans, intègre sa réflexion dans un cadre historique et géographique et décrit les rapports à la mer qui ont façonné les civilisations depuis l’antiquité. Il pense que nous sommes dans une période de transition, due au réchauffement climatique et le vit comme un moteur des échanges futurs qui doivent rebattre les cartes (de navigation aussi).

Sa vue de l’avenir m’a beaucoup plus séduit que les vues des membres du GIEC. Ces « savants » experts du climat qui m’ont paru déclinistes, par rapport au positivisme de ce directeur du Centre d’études et de recherche de la mer.

Il aborde les choses avec un esprit qui doit nous pousser à la recherche de solutions plutôt que de vouloir arrêter le temps en cherchant des solutions qui visent à conserver les choses telles que nous les connaissons. Tout en voulant éviter les pollutions il ne veut pas arrêter le climat. Il étudie au contraire les perspectives que cela ouvre à ceux qui veulent positiver et inventer. Pour lui une nouvelle civilisation déplacée vers le Pacifique est en train de naître.

J’avoue que cela me plaît mieux que ces oiseaux de mauvais augure bloqués sur l’ancien et qui courent le monde, les congrès, les réunions inefficaces, sans tenir compte de leur « empreinte carbone ».

Et ces « savants » conseillent les politiques et les incitent à dépenser des milliards pour ralentir le temps.

Ces mêmes politiques qui eux aussi restent figés dans le vieux monde, celui des mondialistes qui veulent ignorer le vaste monde qui s’éveille. Seul les intéressent le libéralisme mondialisé pour la mondialisation des profits de quelques-uns.

Les perspectives que l’auteur esquisse sont autrement motivantes et semblent autrement réalistes et basées sur les espoirs que nous offre la recherche inventive pour adapter l’avenir.

Je vous reparlerai certainement de ce livre que je vous recommande, mais qui oblige à un temps de réflexion plus prolongé.

Ne restons pas figés, essayons d’aller vers une nouvelle civilisation plus ouverte.