26 Juillet 2018 Et votre santé dans tout ça

Très occupé ces derniers jours, et surtout un peu fatigué du roman feuilleton quotidien de « l’affaire Benalla ». (Type téléréalité). De plus en plus on noie « le poisson » et les manœuvres de l’Elysée bien aidées par ses députés font déraper le sujet.

La seule intervention qui m’a plu est celle de François Ruffin sur ses vidéos personnelles.  (encore direz-vous ! regardez vous-mêmes

J’espère que lui est le nouveau monde et pas ces députés LREM qui répètent bêtement les « éléments de langage » qu’on leur a imposés.

Mélanchon du vieux monde a du souci à se faire.

E.M. a montré qu’il restait du vieux monde, manipulateur jouant « petit bras » s’appuyant sur des cabinets de communication qui prennent les Français et l’électeur pour des débiles.

J’ai fait quelques lectures médicales malheureusement sur « le Quotidien du médecin » non consultables sans abonnement.

Info ou intox ? Idées reçues sur les médecins
" Les médecins sont moins bien rémunérés que les coiffeurs "

La comparaison entre le prix d'une consultation celui d'un shampoing-coupe-brushing est l'un des lieux communs du discours sur les revenus médicaux. Mais d'un point de vue économique, mettre en regard ces deux tarifs n'a que peu de sens.

D'ailleurs, lorsqu'on compare non pas les prix, mais les revenus annuels, les différences sont de taille. Dans un rapport sur les revenus des non-salariés, l'INSEE classait en 2015 les coiffeurs parmi les professionnels les moins bien payés (revenu d'activité mensuel net moyen de 1 050 euros), alors que les médecins se situaient tout en haut de l'échelle (revenu d'activité mensuel net moyen de 8 000 euros). Il est vrai que ces statistiques concernent beaucoup de coiffeurs à domicile, souvent auto-entrepreneurs et précaires.

Une comparant médecins et coiffeurs, il parait que les médecins n’ont pas à se plaindre, d’après les économistes de haut rang.

Et surtout l’avis des économistes médiatiques de la santé, en échec depuis des années est-il pertinent? Et on ne nous dit rien de leurs propres revenus qui feraient pâlir les Français, surtout en comparaison avec leurs résultats. Ce sont

Jean de Kervasdoué, titulaire de la chaire d'économie et de gestion des services de santé du Conservatoire national des arts et métiers.

Et :

Dans une étude parue début 2016, l'économiste de la santé Brigitte Dormont (dont les relations avec la profession sont certes très difficiles) comparait avec sa collègue Anne-Laure Samson les revenus de ces deux catégories sur l'ensemble de la carrière, en prenant en compte la longueur des études. Résultat : « Les médecins généralistes n’ont rien à envier aux cadres supérieurs. Pour les femmes, le retour sur investissement des études médicales est même supérieur à celui d’un cursus grande école. »

Le développement des nouvelles technologies inquiète et fascine à la fois. Sur le sujet, certains s'alarment du développement incontrôlé des GAFAM, quand d'autres saluent les fantastiques opportunités offertes par la dématérialisation des données et la mise en réseau. La santé du citoyen lambda en sortira-t-elle gagnante ? Le Pr Claude Huriet et Alban de Crémiers abordent ici la question sous deux angles très différents. Le premier alerte sur. 

Elles sont parés de toutes les vertus par un créateur d’une start-up

Le point de vue d'Alban de Crémiers*
Le numérique pour guérir la santé publique

Jeune homme pour qui tout est simple, mais visiblement sans expérience et qui n’a pas trop réfléchi aux conséquences éthiques. Business is business

Oser le Big Data pour améliorer la veille sanitaire

Face à un système à bout de souffle, la numérisation de la santé représente une formidable occasion d’améliorer la veille sanitaire et doit être développée dans une perspective de service médical rendu à la population. C'est ce que soutient Alban de Crémiers, jeune acteur du social-business, créateur il y a deux ans d'une plateforme de téléconsultation médicale.

Et un plus ancien, plus expérimenté, plus méfiant et à mon avis plus sensé.

Le point de vue de Claude Huriet*

Le point de vue de Claude Huriet*BigData : tous aliénés ? (Pr Claude Huriet Professeur de néphrologie, ancien sénateur (UDF) de Meurthe-et-Moselle, ancien membre du CCNE, ancien président de l'InstitutCurie) 14.06.2018

C'est un cri d'alarme que lance l'ancien élu centriste, spécialiste de bioéthique. Face aux milliards de données stockées sur internet, l'autonomie de la personne, via le consentement préalable, est en péril, selon lui. Et à ses yeux, quoique louables, les efforts de l'Europe pour protéger l'internaute, via le RGPD, sont vains....

Le problème des Big Data c’est surtout leur utilisation, elles peuvent aider à envisager tous les diagnostics possibles, aider dans les choix thérapeutiques. Mais elles peuvent aussi être utilisées par des gens qui vous veulent du bien, votre banque, votre assureur, les démarcheurs téléphoniques pour vous faire des propositions alléchantes pour vous soigner avec le dernier gadget inefficace… et coûteux.

Sans compter que si une simple étude génétique peut calculer vos risques de maladie dès la naissance, cela est susceptible de vous pourrir la vie pour de simples raisons statistiques.

Pour vous expliquer un peu plus clairement. Lors de mon DU de droit de la science médicale, DU qui réunissait des médecins et des avocats, est venu dans la discussion le problème de la prédisposition familiale grave au cancer du sein. Les avocats voulaient attaquer les médecins qui ne proposaient pas à ces patientes, chez qui on avait découvert cette prédisposition génétique, le traitement pour éviter ce cancer. Quand les gynécos et cancérologues ont expliqué que le seul traitement connu pour l’instant, en prévention, était la mastectomie bilatérale et ont demandé à quel âge les avocats proposaient l’intervention : 14 ans? 15 ans ? 16 ans? , les avocats n’ont pas pu répondre. L’attitude de surveillance étroite qui peut être prise en défaut et expose aux foudres des avocats n’a pas eu de réponse sur la fréquence non fautive qu’ils proposaient pour la surveillance.

En tout cas l’actrice connue Angélina Jolie s’est fait enlever les deux seins en 2013 dans ce cadre-là.

L’Intelligence artificielle ferait-elle mieux ?

Dans le Courrier des lecteurs
France, je t'aime... mais je vais être obligé de te quitter !Ces confrères qui ont choisi l'étranger
Dr Jean-Philippe Cohen-Bacry, au Canada il fuit la routine et la Sécu

Médecin de la région de Grenoble installé au Canada maintenant, il ne regrette pas le poids de l’administration française.

Les choses ne sont pas toujours simples en France.

Nos députés, ministres et président, plutôt que de jouer à la patate chaude feraient mieux de s’occuper des difficultés réelles du pays et peut-être que nous pourrons retrouver notre crédibilité et notre « rang ».

En médecine nous sommes classés au 15 ième rang mondial (2017) après avoir gardé très longtemps le premier. Et sur le fonctionnement actuel nous allons nous effondrer rapidement.

Santé : la France mal placée au classement mondial

En matière de santé, mieux vaut vivre en Islande, en Suède ou à Singapour. Ces trois pays arrivent en tête selon les critères de l'étude parue ce mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet.

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Voilà c'est tout pour aujourd’hui.