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4 juin 2018

04 Juin 2018 Musique culture et relations internationales

Week end à Barcelone, à l’Auditori, pour le concert de clôture de l’abonnement de six concerts à l’Orchestre Symphonique de Barcelone et de Catalogne (OBC). Le Requiem d’Antonin Dvorăk dirigé par le chef d’orchestre titulaire Kazushi ONO. 100 choristes, 80 musiciens, 4 solistes (soprano, mezzo, ténor, baryton), salle pleine, et un chef d’orchestre remarquable.

Orchestre

Polonia 2

 

 

 

 

 

 

 

 

La fin du concert de l'OBC et devant l'Auditori un Paulownia au graphisme très japonais

Originaire du Japon ce chef d’orchestre est entré dans la musique classique Européenne (mais pas que), bien éloignée de la musique traditionnelle de son pays d’origine. L’art est un moyen de s’intégrer quand on le veut, et particulièrement la musique quand on ne cherche pas à détruire la culture de celui chez qui l’on veut vivre.

 J’ai eu la chance de faire un séjour au Japon piloté et guidé par mon fils et ma belle-fille il y a 5 ans, et cette civilisation m’a séduite par son côté organisé et policé, parfois sans doute pesant pour le citoyen moyen, mais qui a produit un art pictural et architectural dépouillé et harmonieux. On retrouve chez Kazushi ONO ce côté respectueux dans ses relations avec les musiciens, cette façon de se mettre discrètement en retrait lors des applaudissements.

 Par ailleurs nous avions découvert lors du concert d’ouverture de cette nouvelle saison son travail discret entouré par ses musiciens de haut niveau, auprès de personnes handicapées. La première pièce intégrait à l’orchestre habituel, des personnes handicapées, fondues parmi les musiciens de l’orchestre, pour un morceau musical avec musique et danse.

Le matin de ce dernier concert de la saison, j’ai regardé à la télévision de l’hôtel les informations en continu de la chaine France 24, (seule chaine en langue française diffusée par les hôtels en Catalogne). Chaine continue, en français, mais reprenant des rédactions d’outremer et parfois canadiennes. Cela donne une certaine liberté de ton et de jugement qui n’existe plus sur les chaines nationales « métropolitaines ». Peur sans doute de déplaire à nos élites.

Un sommet à sept a lieu au Canada justement et j’ai vu notre ministre de l’économie, Bruno Lemaire, expliquant sans complexe, avec une tête de premier de la classe, (mais 2,8 % aux primaires de la droite) au monde entier ce qu’il fallait faire et donnant des leçons aux Etats-Unis. J’en ai eu presque honte.

Cela m’a rappelé un de ses prédécesseurs, socialiste, Pierre Moscovici, incapable d’améliorer l’état de l’économie française, passé depuis à la Commission Européenne, tançant ses successeurs de redresser le budget ! Grand morceau de suffisance Enarchique.

Un autre de ces ministres E.M. a été applaudi pour avoir fait rouler des bus ! Il en roulait déjà avant ! (Flexbus et Ouibus sont d’ailleurs un peu plus visibles sur l’autoroute de Barcelone qu’en France, très belles couleurs d’ailleurs). Le Marais en fut esbaudi, lui pour qui le bus intra-muros est déjà une aventure. Autre exploit fusionner une société française de ciment à « égalité » avec une autre société européenne. Bravo, il semble que 2 ans après la nouvelle société a transféré son siège à l’étranger (c’est encore pour un temps l’Europe, quoique la Suisse ?) et les emplois promis se sont évaporés. Même exploit avec une autre société nationale.

Ces beaux exploits qui permettent maintenant à leur génial inventeur de plastronner dans la cour des grands et de donner des leçons géostratégiques et économiques au monde Etats-Unis, Russie et Chine comprises.

La fréquentation de ces « égaux » (Egos ?) peut se faire dans une atmosphère de cordialité de bon aloi et de politesse, loin des rencontres un peu chahutées parfois avec ceux qui ne sont rien. Mais derrière cette agitation médiatique, (au moins pour les médias français), les résultats se font attendre. On reconnait les représentants de l’ENA au fait qu’ils osent tout (comme aurait dit Michel Audiard).

Mais la caravane passe.

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