09 Octobre 2019 Cause toujours nous te mettons au centre de la catastrophe

« Comparaison n’est pas raison » comme l’ânonnent nos politiques en mal d’explications.

Mais je vous livre cet exemple dans l’automobile. Il me semble très significatif de notre belle société de l’Intelligence artificielle.

C'est logique, mais ça ne marche pas : péril de l'orientation client

Toutes les entreprises veulent être " orientées client ", mais ce qu'elles entendent exactement par là n'est souvent pas très clair, et lorsqu'elles en font réellement, leurs efforts en la matière sont souvent largement contre productifs, comme j'ai récemment eu l'occasion d'en faire l'expérience.

https://www.contrepoints.org

Cela me rappelle bien l’évolution de la médecine et des services d’ « urgences » vue par nos ministres de la santé successifs.

Je vous laisse juge de la comparaison.

Mais en automobile comme en santé nous participons à la « Start-up nation » chère à notre bon président (prononcer « Schtarte-hop nezchione »). Cette nation et son président sont eux aussi « en panne ». (Ça a eu marché).

Et en effet cela ne marche pas, sauf pour l’enfumage du client taillable et corvéable à merci.

Mme Buzyn notre ministre de la santé, attend des mêmes techniques les solutions à l’encombrement des urgences et plus encore elle espère redresser les comptes par des économies de (la) santé comme le pense les esprits taquins comme moi.

Mais en santé on a dit (les technocrates) que le « client » était au centre du système. Seuls les faibles d’esprit y ont cru.  (Nos élites parlent de client, pas le patient, comme si aller se soigner était une démarche choisie après une étude de marché !).

D’ailleurs j’ai entendu ce matin qu’une grande consultation sur internet était lancée pour recueillir les suggestions des français sur la « simplifications des aides sociales »  (dématérialisée, ça fait bien et c’est écolo : pas de papiers et comme chacun le sait l’informatique n’est pas manipulable, ni piratable). Sous-entendu, but non avoué, faire des économies même si cela ne simplifie rien.

Si le site est aussi simple que celui créé pour le référendum d’initiative partagée (RIP), on n’est pas sauvé.

Mais comme la solution voulue par les pouvoirs publics est déjà décidée et aura l’efficacité de la réforme des retraites cela ne motive pas le citoyen.

Raison de plus pour leur faire dire que nous approuvons par défaut le génie de nos grands dirigeants.