24 Octobre 2018 ni droite ni gauche, libre

Voilà une description de la médecine actuelle que je confirme.

Quand je vois l’air ravi de notre ministre de la santé qui répond à une interview disant que tout confirme les bonnes décisions que prend le gouvernement, j’en suis ébahi. A part la belle place de l’autre côté de la rue qu’a obtenu son mari comme conseiller du prince, je ne vois pas ce qui a progressé. Sauf peut-être la déshérence.

Je me demande si elle et moi avons fréquenté la même médecine et dans les mêmes conditions. La ministre a visiblement fréquenté de trop près les Enarques et les Ors des bureaux des grandes organisations technocratiques.

A la suite d’une réflexion récente, je me suis posé la question, suis-je de droite et donc lisant et écoutant des propos sans intérêts dans des publications de droite, ou si je ne fais attention qu’à dépister les contrevérités d’où qu’elles viennent.

Personnellement je m’autorise à penser, que je pense par moi-même, ce qui me conduit à approfondir les paroles de ceux dont on interdit l’expression dans les grands médias. Les expressions un peu profondes et structurées se retrouvent, dans les « grandes émissions » seules en face d’un casting composé d’une meute d’opposants qui coupent la parole à ceux qui expriment des opinions ou des pensées qui sont interdites par le système.

Je passe de plus en plus de temps à regarder et écouter des gens qui ont des pensées cultivées et qui peuvent s’exprimer, aidés par des journalistes qui les écoutent et posent les bonnes questions pour aider à préciser leur pensée. Ceci n’existe plus sur les « grands médias » aux ordres ou plutôt à la botte et qui n’en sont pas conscients. Peut-être que la conscience de s’être enferrés dans un manque total de réflexion et de perspective, les rend encore plus hargneux.

Ruth Elkrief fait l’étalage de ses capacités de nullité journalistique. Et sait utiliser un langage « soft » pour essayer de défoncer son interlocutrice. Elle se fait prendre elle-même à ce jeu stupide.

Caricature de journalisme. On affirme des contrevérités sous forme de question. Puis on ne laisse pas l’interviewer répondre en l’interrompant immédiatement. Et on pose immédiatement une autre question, ce qui permet d’affirmer que l’on n’a pas eu de réponse à la question précédente. Du grand art actuel de journalisme partisan ! par ailleurs on sent tout au long de cette interview que des juristes ont étudié ce que Ruth Elkrief ne devait pas dire, mais qu’elle suggère constamment, sans le dire, je vous laisse deviner ce qui est sous-jacent. Une vraie démonstration de langage faux cul, n’ayons pas peur de le dire.

Aux dernières nouvelles Radio France par l’intermédiaire de sa direction, a déposé plainte contre Mélenchon qui a eu le front de mettre en doute les qualités des enquêtes des journalistes de ces chaines. Des journalistes de cette qualité ne peuvent en effet se tromper la preuve est donnée par le passage à LCI de Mme Chikirou (ci-dessus). Et puis cette dirigeante de radio France est issue de la même promotion SENGHOR que Macron, c’est un gage de qualité et d’indépendance ! (Pour les nuls)

On voit que la judiciarisation de tous actes ou paroles est en marche. Surtout quand on a la possibilité d’utiliser l’argent public sans compter pour payer des avocats vedettes.