11 Juin 2021 Deux poids deux mesures

Damien Tarel a été jugé, comparution immédiate

Son nom a été immédiatement connu.

Bien loin des tergiversations habituelles.

On n’ a pas parlé d’auteur présumé comme pour d’autres affaires.

Il n’y a pas eu d’expertise psychiatrique !

Etonnant j’ai vu des images où Macron à un endroit précis fait arrêter sa voiture à 20 m d’un très petit groupe, il descend de sa voiture et court au-devant de ces personnes derrière une barrière, en semant ses trois hommes de protection. Pas de préméditation donc, qui pouvait prévoir à part les organisateurs de cette rencontre inopinée avec les vrais gens ?

A-t-il pensé qu’il arrivait en un point où on avait regroupé des supporters et où on pourrait filmer l’enthousiasme des foules ?

Condamnation immédiate et mise en prison de cet homme qui a revendiqué son geste. C’est inhabituel chez les fous, les terroristes qui se contentent de Allah Akbar et nient toute organisation, toutes aides, se disent victimes.

La condamnation 18 mois de prison dont 4 fermes et arrestation immédiate.

Mais aussi les autres attendus, pas de possession d’armes ( lesquelles ?)  plus de droits civiques et civils, familiaux, et pas d’appel, pas d’avocats se battant pour faire leur propre pub.

Et Mein Kampf peut-il le relire en prison ?

Il se revendique des « gilets jaunes » qui eux ont été réellement non souffletés mais pour certains délibérément visés et estropiés. Je note que certaines pratiques, non de la police mais de ceux qui la dirigent (le préfet de Paris entre autres) ont été retoqués pour des actions par le conseil d’Etat, en particulier le « nassage » des manifestations.

Une réprimande mais pas de conséquences pénales pour des faits pourtant qui relèvent d’une stratégie préméditée et jugée illégale.

Nous vivons dans un pays magnifique où le président est sacré sauf s’il fait le clown avec des débiles sur la pelouse de l’Elysée ou tripote des repris de justice dénudés et qui font un doigt d’honneur, on n’a jamais éclairci à qui ils le faisaient.

Le tabassage par Benalla (copain de Emmanuel), d’un couple de manifestants qu’il est allé chercher, n’est toujours pas jugé ! La dissimulation de preuves (un coffre disparu dans la nuit) et les mensonges à la commission d’enquête sénatoriale non plus.

Faire tabasser les manifestants calmes (sans toucher aux Blacks Blocks, soi-disant difficiles à attraper) c’est bien, souffleter le chef de l’Etat qui « vient au contact » pour faire le Buzz, c’est mal.

Pour moi tout est mal, mais je peux comprendre un geste d’humeur, pas une politique délibérément agressive derrière un rempart de protection.

Venez me chercher avait-il dit. Mais ce n’était donc qu’une bravade d’un faible.

Je ris, même notre révolutionnaire costard, Mélenchon prend la défense de Macron. Peut-être que Mélenchon a peur et que se retrancher derrière son écharpe d’élu ne suffise pas à le protéger des révolutionnaires qui pour lui ne sont bons que Sud-américains.

Je suis déçu par Adrien Quatennens brillant, mais contaminé par l’égocentrisme de son chef qu’il défend en toutes choses.

Enfin on commence à prendre l’habitude de cette société sans règles.