10 Novembre 2018 Des raisons d'espérer

La stupidité en marche

Ce que cela donne quand les députés qui ne mettent plus les pieds dans le réel se mêlent de « faire la loi » et plus encore de donner des conseils aux ARS qui ne veulent voir que les directives ministérielles.

Comme d’habitude ce que je vous incite à lire est un peu long, mais voila du pertinent.

La tarification à la non activité : dernier avatar de la " pensée de marché "

Paris, le mardi 30 octobre 2018 - Le rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), le député En marche, Olivier Véran (également neurologue), a provoqué une certaine stupéfaction en défendant un amendement visant à un instaurer un forfait de réorientation qui [...]

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L’itinérance agitée de Mr Macron ne m’inspire aucune compassion. A mépriser ses concitoyens, à faire le hautain, ce qui semble dans sa nature, à favoriser ses amis et sponsors, il a commis une faute. Celle de préférer certains et de ne pas écouter ceux qui ne sont rien.

Quant à son attitude démocratique, elle semble à sens unique, bloquer les enquêtes sur son entourage. Mettre tout le poids de l’état contre ses opposants politiques. La république impartiale n’est pas son fait.

Macron, président pas par hasard... Un scénario proche de celui esquissé par "canempechepasnicolas" - Ça n'empêche pas Nicolas

Président pas par hasard (on s'en serait douté) ! CE JOURNALISTE, QUI SIGNE PARKER POINTU, ÉMET UN AVIS DÉTAILLÉ QUANT AU COUP D'ÉTAT CONSTITUTIONNEL : Hier, nous avons tous pu prendre connaissance des sommes engagées par les différents candidats lors...

http://canempechepasnicolas.over-blog.com

Un minimum de réponses, sinon de sa part, mais de son « entourage » serait opportun. On ne peut se contenter de faire une loi sur le fake news pour faire taire des critiques. Il serait bon que les réponses à ces questions, pour éventuellement les redresser seraient bienvenues, mais avec des documents véridiques à l’appui.

Musique et médecine 

Cette après-midi, en roulant, par contraste, sur France Musique j’ai écouté l’interprétation par Geoffroy Couteau de l’andantino de la sonate N° 20 en la majeur de Schubert. Merveille de technique et de sensibilité. L’interview a montré toute l’intelligence, la sobriété, l’humilité de ce pianiste. Le contraste de cette réserve avec cette maitrise qui demande un travail acharné en plus d’une sensibilité extrême et assumée, m’ont entrainé à une comparaison avec la morgue de notre président répondant à ceux qui ne sont rien.

Cela m’a évoqué aussi la conversation que j’ai eue dans mes débuts de médecin avec ce grand professeur de neurochirurgie, au fait de sa carrière et toujours sur le terrain dans les cas difficiles.  J’étais ressorti de cet entretien ébloui par la gentillesse et l’humanisme qui irradiait de sa personne. Ce maître dont la carrière reflétait le travail intellectuel et le contrôle de ses gestes si minutieux m’ont laissé un souvenir éblouissant.

Je n’ai pu que comparer ces belles personnalités avec notre arriviste beau parleur et arrogant, si loin des gens malgré sa volonté de les rapprocher de lui et de les convaincre qu’il a raison…

Pour rester dans la santé ce reportage audio magnifique

qui retrace la visite d’un service de rééducation neurologique de la région parisienne par de jeunes scolaires.

Le médecin chef interrogé près de la fin du reportage (vers 18 mn 30 secondes)  a été mon collègue et ami pendant plus de 20 ans. Nous avons travaillé de concert en bonne complémentarité lorsque j’étais chef de service de réadaptation cardio-vasculaire dans le même établissement. Notre belle collaboration s ’est terminée du fait de la gestion de petits boutiquiers de nos administratifs qui ont détruit cet établissement de pointe pour complaire aux tristes planificateurs des ARS.

Mon ami est parti créer vers Paris ce même service de pointe, et je suis parti, démotivé, faisant valoir mes droits à la retraite, regrettant le contact avec patients. L’impossibilité d’une activité ayant les moyens de donner à ces patients les soins humains et respectueux qu'ils étaient en droit d'attendre faisant perdre tout sens à mon activité.

J’ai ressenti la flamme qui continuait à habiter ce médecin, sa grande humanité et son implication qui a fait que notre entente fut très fertile.

Ces interviews mettent en avant les impressions, les questions, le regard de jeunes élèves visitant ce service. Magnifiques jeunes qui expriment leur humanité et leur intérêt pour ce monde de la maladie et du handicap si méconnu.

Ce sont de tels jeunes qui nous donnent l’espoir en l’avenir, en contraste avec les tristes reportages sur la délinquance.

Petite note personnelle ma fille est psychologue clinicienne dans cette même clinique. Elle travaille au sein de cette belle équipe, et je lui redis ma fierté.