03-04 Octobre 2020 Ne nous Trumpons pas

Dès la nuit dernière et ce matin, les chaines d’informations continues étaient occupées par le cas Trump. Les journalistes qui n’avaient aucunes informations médicales sérieuses à donner supputaient sur le malade Trump et se livraient à des prévisions à long terme sur ce que pourraient être les conséquences sur la gouvernance des Etats-Unis. On ne savait rien, mais nos journalistes français péroraient et envisageaient le pire avec une certaine délectation il me semble. Trump est toujours leur cible favorite. Je n’ai aucunes affinités avec ce monsieur, mais je ne lui souhaite aucun mal. D’ailleurs comme médecin je n’ai jamais souhaité à personne d’être malade, surtout d’une maladie grave. Je serais plutôt enclin à me porter au chevet de toute personne malade. En ne pensant jamais que la maladie puisse régler mes inimitiés personnelles.

J’ai surtout pensé à nos différents anciens dirigeants, dont les mêmes journalistes ou leurs émules maintenant, nous cachaient la pathologie au nom du respect des personnes. J’ai souvent cru comprendre que dans le petit cercle d’initiés on échafaudait des plans sur la comète d’autant plus que seuls les initiés pouvaient en discuter entre eux.

Je pense à la prostate de De Gaulle, l’hémopathie de Pompidou, et encore la prostate de Mitterrand, le « petit AVC » de Chirac. Mais aussi le « malaise » de Sarkozy en faisant son footing quotidien.

De nos jours tout est monté en épingle, au moins lorsque cela peut nuire à ceux que l’on n’aime pas.

Mais en plus là, il s’agit de Covid-19 et l’attitude de Trump a beaucoup déplu. Malheureusement beaucoup sont morts sans que leur attitude en soit la cause. Je pense en particulier aux soignants démunis de matériel et en première ligne au début de l’épidémie.

Enfin il paraitrait que Trump irait mieux, sans oxygène, mais avec un traitement qu’il poursuivra à « domicile ». Je ne doute pas que les conditions du domicile soit bien meilleures que pour le quidam moyen.

On ne dit pas quel est ce traitement qui ne doit pas être du Doliprane, mais pas nom plus de l’eau de Javel.

L’évolution du Covid de toute façon est assez imprévisible et peut mal tourner après la première semaine. Ce que je ne souhaite pas pour lui, pas plus que pour un autre. La maladie, la mort n’est pas et ne doit pas être considérée comme une punition.

J’ai lu avec intérêt les deux articles suivants qui font réfléchir. L’un car il apporte des chiffres et non pas des impressions. L’autre car il rapporte une autre façon de gérer l’épidémie.

On verra ce que l’avenir nous montrera, quand le point pourra être fait de façon apaisée et non polémique. Cela sera peut-être possible un jour, si des manœuvres dilatoires pour sauver des responsables ne perdurent pas, avec l’aide de ces mêmes journalistes.

Le Blog de G.Maudrux

PARIS-MARSEILLE 1-0 : erreurs d'arbitrage

A propos des mesures de restriction dues au Covid, Marseille crie au scandale et à l'inégalité de traitement avec Paris. Qu'en est-il réellement ? Encore une fois, comme pour le Lancetgate, notre Ministre est parti au quart de tour, sans réfléchir, sans regarder les faits, visant particulièrement Marseille, et on peut se demander pour quelle raison si elle n'est pas justifiée épidémiologiquement.

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr

Cela semble plus clair que les chiffres communiqués aux journaux de tous types

Dans le journal International de médecine l’expérience suédoise.

Le contre modèle suédois commence-t-il à porter ses fruits ?

Stockholm, le jeudi 24 septembre 2020 - Critiquée par certains observateurs, la Suède a tenu bon et a maintenu depuis le début de la crise une méthode unique en Europe face à l'épidémie de Covid : pas de confinement, pas de fermeture de bars, de restaurants et d'écoles*, pas de masque obligatoire (voire [...]

http://www.jim.fr

On peut encore être beaucoup Trumpé.

Pour cette journée de dimanche, avec un petit groupe d’amis, nous sommes allés écouter un concert à l’Auditori de Barcelone. La ville est calme, masquée, et agréable sous le soleil d’automne. Magnifique concert dans une salle bien organisée pour les gestes « barrières », avec des auditeurs masqués et très détendus, respectant un encadrement efficace du personnel de la salle. Circuits indépendants, places réservées espaçant les spectateurs, pas d’entracte mais trois bis donnés par des musiciens aussi heureux que nous de reprendre dans de bonnes conditions la musique en « présentiel ». Il faut dire que la sérénité des spectateurs pouvait aussi être expliquée par l’âge mûr des amateurs de musique classique.