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Avatars recadrés 3

Dates
 
3 juillet 2018

03 Juillet 2018 Le contribuable sera mieux gardé que le voyou

Bel exercice de Benjamin Griveaux ce matin à « Bourdin direct ». Sourire de ravi, récitant bien sa leçon, citant bien de façon scolaire son premier ministre inspiré par le président.

Ne répondant à aucune question directe, se bornant à répéter les éléments de communication bien appris, avec toujours un air d’innocence béate bien simulée. Il va pouvoir réussir le grand oral de l’ENA.

Je suis sûr qu’il va avoir une bonne note aussi au grand oral auquel est convoqué chaque ministre par le premier ministre.

 Il cite avec application chaque « décision » du gouvernement en rappelant que cette conduite du gouvernement se fait sous la direction d’un premier ministre décidé, compétent et inspiré par un président admirable. Indispensable si on veut être bien vu par le chef qu’il sert avec constance quel que soit le sujet. Yeux bien ouverts qui ne cillent pas, un vrai exemple pour l’oral de l’ENA où l’on sait que les connaissances ne servent à rien, que tout est dans la façon de dire des choses avec quelques citations bien choisies pour épater et flatter le jury.

Monsieur Griveaux n’a pas à regretter son échec au concours de l’ENA, alors qu’il en a les compétences. Mais c’est aussi ce qui me fait espérer que tout ne soit pas perdu pour lui, s’il arrive à s’extraire des mauvaises influences.

Pour rire ce lien http://www.etat-providence.fr/faillite_ena.php  que l’on retrouve aussi sur internet en Power Point. (Merci Albert).

Mais moi qui suis terre à terre, populiste, je ne peux pas comprendre.

J’ai cru comprendre quand même que j’ai intérêt à mourir vite si je veux que mon épouse ait une chance de pension de réversion décente.

A la question sur ce sujet de Jean-Marc Bourdin, la réponse est, on ne touchera pas à la pension de ceux ou celles qui la touchent actuellement. En clair pour ceux qui ne la touchent pas encore c’est une autre histoire. Comme mon espoir depuis longtemps est que ma veuve puisse vivre de cette réversion qui était dans le contrat lorsque l’état et les complémentaires, ont prélevés de gros pourcentages sur mon salaire. Je me rappelle même qu’à une époque où les enfants étaient à élever et que du fait de notre éloignement des grands centres ils étaient pensionnaires, j’avais sollicité une diminution de ce prélèvement sur mes cotisations d’activité libérale, pendant quelques exercices. (Complémentaire, qui était basée sur un revenu minimum forfaitaire, que je n’atteignais pas, puisque cette activité était marginale et permettait en outre de lutter contre les déserts médicaux !).

C’était pour moi dans le contrat et j’avais compté sur une possibilité de vivre après ma retraite et de léguer une partie de la pension à mon décès. Il s’avère que je me suis probablement trompé. (Ou que j’ai été trompé).

Donc il me faut mourir rapidement.

Vous me direz que je n’avais qu’à mettre mes « économies » dans une assurance ou dans des actions, choses que j’aurais pu transmettre au lieu de tout perdre en cas de décès précoce. J’avais bien pris une assurance à fonds perdus pour l’éducation des enfants, au cas où ! mais ça n’a été que bénéfices pour l’assurance qui pleure toujours quand même. Quant aux économies elles n’ont pas été grasses. Une de mes réflexions chaque trimestre, lorsque mon compte en banque était en hausse, me conduisait à penser que je devenais riche. Mais rapidement je revenais à la réalité : je n’avais pas encore payé le tiers prévisionnel ! D’autre part je n’ai pas bénéficié d’emprunts à taux zéro et des avantages donnés aux députés. Mais je n’avais qu’à me présenter et prendre le temps de faire campagne. Mais le temps me manquait et mon salaire indispensable pour faire vivre ma famille ne m’était versé que si j’étais présent au travail. (Je n’étais pas aux bancs de l’Assemblée).

Mais pour le jeune Griveaux tout ça ne compte pas, seul le génie de son patron qui redresse si magnifiquement la France est une réalité, puisqu’il le dit lui-même.

Je vais quand même jusqu’à mon trépas continuer à vous embêter. Jusqu’à ce qu’un handicap ou une sénilité (déjà avancée diraient certains) m’oblige à fréquenter une Ehpad, dont je salue le travail mais redoute le manque de moyens. Je sais bien que des institutions privées font de gros bénéfices (sur qui ?) mais je crains que mes moyens ne permettent pas à ma famille de me payer ce « luxe », d’autant que souvent la « prise en charge » s’arrête lorsque les moyens manquent ou lorsque les résidents sont trop lourds (en coût).

Mais je reste très optimiste, les hommes politiques passent, mais ils compteront toujours sur moi pour réparer les dégâts. Et je compte bien survivre à beaucoup de ces auto-satisfaits parfois compétents.

Je suis heureux car Benjamin Griveaux assure que pour l'évasion de Redoine Faïd des responsabilités seront recherchées et trouvées. Que les responsables seront punis. Ouf ! la ministre ne risque rien! Et petit secret, j'en suis rassuré car elle est moins pire que sa prédécesseure. Et je ne suis pas certain que le mépris dans lequel ont été tenus les gardiens de prison soit de son initiative.

 

Mais j’admire la compétence des journalistes qui avaient fait de ce bandit leur modèle d’évolution en prison puisqu’ils en avaient fait leur invité à de nombreuses émissions, sans remettre en cause ses délits et ses crimes.

Mais on a l’habitude. Les chouchous de « On n’est pas couché » sont rarement chahutés. Contrairement à ceux dont la réflexion déplaît aux animateurs bobos, habituellement ébaudis de fréquenter le marginal.

Estic tip 5

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